Annales des Mines (1899, série 9, volume 16)
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CONSTRUCTION DE LA GALERIE SOUTERRAINE
DES MINES DE GARDANNE A LA MER
pris dans les régions de Valdonne, Fuveau, Trets et Gardanne, les seules réellement intéressantes pour le
Essai du lignite à la bombe Mahler. Dans une série d'expériences avec la bombe Mahler, faites à Paris, le 21 décembre 1892, par M. l'Ingénieur en chef des Mines Le Chatelier, on a trouvé, pour le charbon de la Grande-
moment, au point de vue minier.
Mine à Gardanne :
J'ai représenté sur la Pl. III diverses failles dont les plus importantes sont celles de la Diote, contre laquelle s'appuie le lambeau de terrain lignitifère de GarFailles.
Pouvoir calorifique brut.. Cendres
danne, et la faille du Pilon-du-Roi, contre laquelle viennent butter au sud les couches de lignite dans la concession de Saint-Savournin sud. Analyse du lignite (*).
3 p. 400
Production du bassin de Fuveau et évaluation de ses Nous n'avons pas craint de nous étendre un
peu longuement sur les indications relatives à l'épaisseur, à la direction, au pendage des couches de lignite que renferme le bassin de Fuveau, car nous aurons plus loin à en évaluer la richesse, .au moins pour les parties concédées à la Société nouvelle de Charbonnages des Bouches-du-
Comme on le verra par les
Le lignite des Bouches-duRhône ne rappelle pas du tout le lignite classique oà l'on retrouve habituellement la trace des végétaux qui l'ont formé ; .il est d'un beau noir brillant,' .à cassure conchoïde rappelant celle du brai ; il ne présente pas trace de bois fossile. Il brûle avec une longue flamme et fumée assez abondante. C'est un Charbon sec, riche en matières volatiles, avec très peu de goudron.. A l'analyse, on trôlfve p. 100 .
6,00 6,40 60,65 25,87 3,68
6063
richesses.
analyses suivantes, le lignite du bassin de Fuveau se rapproche plus des houilles sèches à longue flamme que du lignite proprement dit.
Humidité Cendres Carbone total Oxygène et azote Hydrogène
Rhône. .
Les débouchés ne manqueront Os plus dans l'avenir qu'ils n'ont manqué dans le passé aux exploitations de ce district de mines, pour lequel, ainsi que l'a dit M. Villot (*), « sa position aux 'portes de notre premier port de com-
merce, les facilités que cette situation privilégiée lui crée pour les débouchés locaux ,et extérieurs, la qualité exceptionnelle de ses produits en tant que lignite et la régularité admirable du terrain qui contient les couches exploitables sont depuis longtemps des éléments sérieux de développement ».
A l'appui de ces dires, je donne, ci-après, le tableau de la production du bassin de Fuveau de 1872 'à 1898.
A la distillation sèche, on obtient 40 à 55 p. 100 de coke non aggloméré. (") VALLA, Industrie minérale, 30 série, t. VII, 3e livraison, 1892.
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(*) \TILL(); Annales des Mines, mémoire déjà cité.
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