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CONSTRUCTION DE LA GALERIE SOUTERRAINE

DES MINES DE GARDANNE A LA MER

chaîne de l'Étoile, et l'Urgonien (crétacé inférieur), qui

s'infiltrent en grande partie à travers les fissures et les

forme un plateau légèrement incliné sur le versant sud de la chaîne. Cbaine

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FIG. 3.

« Mais il n'existe aucune couche marneuse assez puis-

sante ni assez régulière, pour constituer au-dessus du niveau de la mer un fond nettement imperméable. « La galerie traversera ces calcaires j u squ'aukilomètre 13

oit elle pénètrera dans le terrain à lignite, et elle recoupera la grande mine au point kilométrique 14,700. « Il n'est pas probable qu'elle traverse le trias, qui appa-

raît à la surface, au nord de Simiane. de lambeau doit avoir été arraché à la partie régulière du trias située à une certaine profondeur sous la chaîne de l'Étoile, et a été soulevé à cette grande hauteur par le mouvement qui

a relevé verticalement le terrain crétacé et l'a

reculé

obliquement en .même temps que le lambeau, de terrain à lignite de Gardanne (coupe verticale de la fig 3). .

Nappes souterraines clans les massifs calcaires, sources

Les eaux de pluie, qui tombent sur qui en jaillissent. un massif calcaire comme celui de la chaîne de l'Étoile,

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crevasses qui sillonnent en tous sens ces roches dénudées et viennent alimenter des nappes souterraines qui présentent un très grand intérêt, puisque c'est l'une d'elles qui donne naissance aux sources dont il va être question. « Il est incontestable que, si ces roches calcaires avaient une perméabilité parfaite, c'est-à-dire si les fentes qui les traversent avaient une section très large et se prolongeaient régulièrement jusqu'à de grandes profondeurs et à de grandes distances, la loi hydrostatique des vases communiquants serait applicable aux eaux souterraines qui s'y infiltrent, et la nappe d'eau s'élèverait jusqu'à un niveau formant une surface horizontale passant par le ou les points oh la nappe trouverait à s'écouler librement à la surface. « Les terrains seraient complètement asséchés au-dessus de ce niveau et imbibés d'eau au dessous. Si le massif calcaire plongeait directement dans la mer, comme celui de la chaîne de l'Étoile au-delà de l'Estaque, ce niveau se confondrait naturellement avec celui de la mer. Les eaux td'infiltration que la nappe souterraine recevrait à la suite des pluies tombées sur le sol s'écouleraient rapidement vers les sources ou vers la mer et le niveau de la nappe resterait à très peu près invariable. Mais il n'en est pas ainsi dans la réalité. Les fissures sont discontinues et irrégulières ; elles peuvent être largement ouvertes ou très resserrées. Elles opposent une certaine résistance à l'écoulement des eaux souterraines. Le niveau de la nappe d'eau doit donc s'élever progressivement au fur et à mesure que l'on s'éloigne du rivage de la mer, ou des sources par lesquelles elle s'écoule (fig. 4 ci-après).

Ce niveau peut arriver jusqu'au sol, au fond de fractures profondes, et alors Les sources (fig. 4). jaillissent, par lesquelles s'écoule à la surface une partie des eaux d'infiltration reçues par la nappe souterraine. Li peut