Annales des Mines (1899, série 9, volume 16)
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CONSISIICT/ON DE LA GALERIE SOUTEIIRA/NE
ISS MINES IS CAPIANNE À LA MEIt
« Chaque perforatrice est actionnée par un moteur
électrique, par l'intermédiaire d'une tige extensible à, joints universels. Les trois moteurs sont logés dans une boîte de protection placée .sur le longeron en fer en U. « Lorsque le chariot se trouve en garage, il doit occuper le moins d'espace possible en largeur, afin de laisser un libre passage aux wagonnets de déblais. Dans ce but, on fait tourner, au moyen d'une vis sans fin, agissant sur une roue dentée, l'arbre longitudinal de l'appareil dans sa douille, de façon à.placer la traverse portant les perforatrices dans un plan vertical. C'est dans cette position que le chariot est amené au front de taille, où une manoeuvre inverse ramène la traverse dans 'une position horizontale.
La traverse est alors calée Contre les parements de la galerie air moyen des vérins à vis logés dans les extrémités, et les perforatrices sont pointées dans la direction voulue, grâce à leur système de montage- sur les manchons et à la course de ces manchons sur la traverse. « Une première série de trous étant percée dans le champ
d'action correspondant à la position de la traverse, on enlève les calages de cette dernière, pour en modifier la position en hauteur au moyen d'un mouvement autour de l'axe horizontal du chariot. « Les .dispositions de détail du chariot sont indiquées dans les dessins de la Pl. IX, dans lesquels on remarque,
entre autres, le tambour portant le câble d'arrivée du courant, ainsi que les interrupteurs des trois moteurs, qui peuvent être commandés des deux côtés du chariot.
« Les tourillons de l'arbre horizontal portent encore deux vérins permettant de caler le chariot pour empêcher le recul sous l'influence de la pression des fleurets. « Ce chariot, construit par les usines d'Oerlikon, donne toute satisfaction au double point de vue de la facilité et de la rapidité de manoeuvre, ainsi que de son adaptation aux conditions spéciales du travail à la galerie de la Mer.
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Son poids est d'environ 2.700 kilogrammes dont 330 kilogrammes pour les perforatrices et 300 kilogrammes environ polir les trois moteurs électriques. Moteurs.
Chaque moteur est d'une puissance de 3 chevaux effectifs -à la vitesse de 1.4.50 tours par minute. Ces moteurs, à courant triphasé, sont excessivement simples ; ils, se composent d'une couronne en fer sec-
tionné, portant les enroulements inducteurs, qui produisent le champ tournant. L'induit mobile est constitué simplement par un noyau traversé à sa circonférence par une série de barres de cuivre isolées, réunies à leurs extrémités par d-eux anneaux en cuivre.
.Je rappellerai que ce genre de moteur fonctionne sous J'influence des courants induits produits dans l'enroulement du tambour par l'action du champ tournant.
La vitesse de 1:450 tours du moteur est réduite à 209 tours au moyen d'une transmission par engrenages dans- le rapport de 14 à 97, et c'est sur l'arbre du petit engrenagequ'est attelée la tige de transmission à joints universels qui transmet le mouvement aux perforatrices.
Per/oratrices et appareils accessoires. Les perforatrices du chariot sont du. système Bornet, bien connu dans les mines. Je me bornerai à rappeler que ce sont des perforatrices rotatives et à injection d'eau par fleurets creux. La machine Bornet est surtout caractérisée par son système de déclenchement du mouvement d'avancement, qui entre automatiquement en fonction sitôt que la dureté de la roche dépasse une certaine limite et produit un excès de pression sur le fleuret. Le modèle employé à la galerie de la Mer, construit spécialement pour cette application, a une course utile de 80 centimètres environ, ce qui permet de faire, sans changement de fleuret des trous de 80 centimètres de profondeur ; ce modèle, de plus,