Annales des Mines (1899, série 9, volume 16)
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CONSTRUCTION DE LA GALERIE SOUTERRAINE
DES MINES DE GARDANNE A LA MER
mai, dans la traversée d'une partie argileuse, de même en
août et septembre, alors que tous les cuvelages furent ouverts en vue d'une expérience de débit des eaux demandée par la ville et qu'il n'y avait plus de force
gnons le 30 juin 1899 et oit nous trouvons une grosse source débitant 13 mètres cubes à la minute. L'eau jaillit par une cassure entraînant de grandes quantités de sable fin et d'argile rouge, au point de cou-
motrice, et encore en novembre et. décembre, dans la traversée des calcaires à silex. Le 2 mai 1899, nous percions au point 6.543,35; dans les travaux faits au bas du puits de la Mure en 1896, et,
vrir nos voies d'une épaisseur de sable de 0m,30 moyenne sur 700 mètres, et de remplir la rigole jusqu'au kilomètre 5.000. L'eau était tellement rouge qu'elle a teinté en rouge
pendant trois ou quatre jours les eaux de l'avant-port
de ce fait, l'avancement de la galerie est passé au point 6.658. Comme entre Saint-Joseph et la Madrague, le percement s'est effectué avec une précision mathématique tant pour la direction que pour la pente, ce qui montre- _
Nord.
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une fois de plus le soin et l'habileté avec lesquels M. Long a conduit ses travaux. La série des bancs de calcaire gris bleu fossilifère s'est prolongée jusqu'à 6.316. De 6.316 à 6.324, nous avons traversé une brèche avec blocs de calcaire à silex.
De 6.324 à 6.397, calcaire jaunâtre d'abord découpé par des filets d'argile jaune, puis régulier et compact, assez humide.
A 6.397, la galerie est traversée par une faille qui limite le Néocomien marneux (Hauterivien) et nous met en présence des calcaires de l'Urgonien.
Mais, dès que nous entrons dans ces calcaires, nous rencontrons de l'eau sons pression qui jaillit par les plans de stratification. Elle nous suit jusque vers 6.500.
- Le débit total est d'environ 8.400 litres par minute.
Ces calcaires de l'Urgonien, réguliers d'abord, dérangés ensuite, se poursuivent jusqu'à 6.628. Ils sont suivis d'une brèche, calcaire d'abord, marneuse ensuite, de 6.628 à 6.648. Après cette brèche, qui doit représenter le Hauterivien,
nous avons encore rencontré des calcaires dolomitiques que nous avons suivis jusqu'à 6.700, point que nous attei-
Nous devrons cuveler entre 6.400 et 6.515, et au-delà du point 6:700.
Transformateurs et câble isolé à fort voltage. La dynamo génératrice est actuellement installée au mètre 4.580; l'avancement est au kilomètre 6.700; là distance de la dynamo à l'avancement est donc de 2.120 mètres.
Dans notre traité du 15 mai 1895, il avait été prévu que l'on emploierait des transformateurs, lorsque la distance de l'avancement à la génératrice dépasserait 1.800 mètres; qu'on installerait un transformateur auÉrèS
de la génératrice, élevant la tension à 200 volts, et un' second transformateur près -de l'avancement, ramenant la tension de 200 à 110 volts sur les moteur S pour per-' mettre à la génératrice et aux moteurs de travailler dans; leurs conditions normales. La ligne proprement dite devait travailler ainsi sous une tension de 200 volts, tension que'
l'on considérait comme nullement dangereuse en cas de contact, et permettant de pousser l'avancement jusqu'à une distance de 6 kilomètres de la génératrice, tout en ne dépassant pas 20 p. 100 de perte. Alors que nous allions commander nos transformateurs devant fonctionner dans les conditions sus-indiquées, nous apprenions qu'un accident était arrivé en Allemagne dans une usine d'électro-chimie, où l'on employait des
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