Annales des Mines (1900, série 9, volume 17)
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ËSSAI
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LES
AUTOMOBILES
A
Aussi est-il souvent monté sur un arbre secondaire, commandé par l'arbre moteur au moyen d'un train d'en'grenages à réduction de 1/2; il 'consiste alors en une came qui, soit directement, soit par l'intermédiaire de leviers, produit au moment qt pendant le temps voulus le soulèvement de la soupape (fig. 4).
FIG.
4.
Fit;. :.
DÉ
DESCRIPTION
METHODIQUE
GENERALE
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PETROLE
rté-. o.
Un autre dispositif consiste à faire commander la tige de la soupape par un prisonnier qui coulisse dans une rainure pratiquée dans un .plateau monté directement sur l'arbre moteur et faisant corps, par exemple, avec le volant (fig. 5). La rainure a alors la forme d'une courbe fermée à deux spires avec un point double ; sur une moitié de l'une des spires le rayon vecteur, par rapport à l'axe de rotation, est assez grand pour produire le soulèvement de la soupape; sur tout le reste du tracé, il est plus petit. On peut considérer comme une variante de ce dispositif celui qui consiste à tracer la rainure à deux spires sur la surface cylindrique du volant ou d'une pièce spéciale géométriquement analogue (fig. 6). C'est alors le déplacement parallèle à l'arbre imprimé au curseur qui est utilisé, au moyen de renvois de mouvement convenables, pour produire le soulèvement de la soupape.
Inflammation. — Deux systèmes sont employés pour produire au troisième temps du cycle l'inflammation du mélange détonant, l'incandescence et l'étincelle électrique. Le premier se réalisé de la manière suivante : Sur la culasse et communiquant librement avec la chambre d'explosion, est monté un petit tube, généralement en platine, de 5 à 8 millimètres de diamètre et de quelques centimètres de long, fermé par emboutissage à l'extrémité extérieure. Ce tube est continuellement porté à l'incandescence parla flamme d'un bec à essence dénommé : « brûleur ». A la fin d'un cycle, il se trouve, comme la chambre d'explosion elle-même, rempli de gaz brûlés et inertes; en raison de sa situation en cul-de-sac, l'aspiration du premier temps modifie peu la composition du gaz qui le remplit, et ce n'est qu'à la fin de la compression du second temps que du mélange frais y pénètre assez avant pour prendre contact avec les parois incandescentes ; l'inflammation se produit alors, et le troisième temps commence. Quant au brûleur, il est très généralement formé d'un petit tube vertical terminé par un orifice presque capillaire et rempli d'une mèche en coton ou en toile métallique ; il est surmonté d'une cheminée cylindrique ouverte à la partie inférieure et percée de trous latéraux pour l'afflux de l'air, et terminée en haut en forme de rectangle allongé parallèle au tube de platine pour diriger et concentrer la flamme sur ce tube. L'alimentation du brûleur est obtenue souvent par simple écoulement hydrostatique d'un petit réservoir spécial placé à une certaine hauteur au-dessus du brûleur. Mais un certain nombre de constructeurs préfèrent produire cet écoulement par une légère pression d'air comprimé. Le réservoir est alors muni d'une tuyauterie analogue à celle des bouteilles alimentaires de chaudières à vapeur : quatre petits tuyaux, munis chacun d'un robi-