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LES AUTOMOBILES A PETROLE

même temps un équilibrage convenable des masses en mouvement alternatif. Signalons enfin un dispositif à trois cylindres parallèles, où est mis en œuvre le principe compound : les deux cylindres extrêmes, de petit diamètre, attaquent des manivelles parallèles; les explosions y sont alternées, et l'échappement s'en fait dans le cylindre milieu, de plus grand diamètre, qui a ainsi une course motrice à chaque tour. En même temps qu'une utilisation plus complète de l'énergie et un échappement moins violent, on obtient ainsi l'avantage d'une assez bonne régulation de l'effort moteur, chaque explosion dans un petit cylindre correspondant à l'aspiration dans l'autre et àl'échappement dans le grand, et chaque compression dans un petit cylindre correspondant à la détente des gaz de l'autre petit dans le grand. Cependant ce système, essayé seulement sur de grosses voitures, no s'est guère développé. Les résultats qui viennent d'être indiqués exigent, dans la plupart des systèmes, qu'il y ait autant de dispositifs de commande des soupapes d'échappement et, s'il y a lieu, de l'allumage électrique, qu'il y a de cylindres, les cames pouvant d'ailleurs être montées sur le même arbre ou les coulisseaux commandés par le même plateau à rainure. Remarquons cependant que, parmi ceux que nous avons signalés plus haut, le dispositif à rainure tracée sur fine surface cylindrique se prête à la commande de deux soupapes s'ouvrant à un tour d'intervalle, le déplacement du curseur unique à droite de sa position moyenne étant utilisé pour le soulèvement d'une soupape, et son déplacement à gauche pour le soulèvement de l'autre. Les cylindres multiples ne sont pas toujours placés côte à côte: dans un des plus anciens systèmes d'automobiles, les axes des deux cylindres, qui commandent la même manivelle, sont dans un mémo plan perpendicu*

ESSAI DE DESCRIPTION METHODIQUE GÉNÉRALE

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laire à l'arbre' moteur et font entre eux un angle de 15 à 20° ; c'est la disposition connue sous le nom de « moteur en V»; nous ne la citons que pour mémoire, ses conditions de fonctionnement différant peu du cas précédent de deux cylindres parallèles à calage commun. Dans d'autres systèmes, les cylindres sont à 90° l'un de l'autre, sans qu'il paraisse en résulter d'avantage ni d'inconvénient bien caractérisé.

Fio. 7.

Dans d'autres enfin, deux cylindres sont placés de part et d'autre de l'arbre moteur avec leurs axes en prolongement l'un de l'autre (fig. 7); généralement alors les manivelles sont à 180° l'une de l'autre, et les explosions simultanées dans les deux cylindres ; la distribution d'échappement peut être obtenue par une came unique à deux saillies opposées tournant quatre fois moins vite que l'arbre moteur; de même, s'il y a lieu, celle de l'étincelle électrique. Si la symétrie pouvait être complète, notamment en ce qui concerne la simultanéité rigoureuse et l'égalité d'intensité des deux explosions, les réactions s'annuleraient réciproquement et les trépidations seraient presque insensibles; mais la pratique n'a pas montré jusqu'ici qu'un résultat aussi parfait puisse être atteint, même avec un dispositif qui peut être considéré comme une variante du précédent et dans lequel (fig. 8) les deux cylindres, toujours placés de façon que leurs axes coïncident, sont disposés de part et d'autre d'une chambre d'explosion com-