Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1900, série 9, volume 17)

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LES AUTOMOBILES A PÉTROLE

sont entraînées dans le creux des dents de scie et se décoincent; les deux pièces deviennent alors indépendantes. La nécessité pour le conducteur de descendre de son siège pour aller remettre le moteur en marche, lorsqu'il a dû l'arrêter momentanément, constitue une certaine sujétion qu'on a cherché à éviter en mettant l'appareil de mise en marche à la portée du conducteur sur son siège. Cela n'offre aucune difficulté théorique qui rende utile de décrire les dispositions adoptées dans ce but qui ne sont généralement que dés variantes de celles qui viennent d'être signalées ; le seul inconvénient pratique est que le conducteur sur son siège n'est pas dans une position aussi commode pour actionner une manivelle exigeant un certain effort que lorsqu'il s'appuie des deux pieds sur le sol. Nous devons cependant mentionner comme assez spéciale la disposition consistant à mettre à portée du conducteur un levier au moyen duquel il agit par tractions saccadées sur lajante du volant par l'intermédiaire d'une tringle de transmission et de deux cames coinçant entre elles ladite jante et jouant ainsi le rôle de la main dans le second des procédés de mise en marche indiqués plus haut. Graissage. — Nous ne dirons que peu de chose du graissage du moteur et du reste du mécanisme, parce que les procédés employés n'offrent, en général, aucun caractère spécial. Naturellement l'emploi d'oléo-polymètres ou autres appareils continus à débit visible et multiple est d'une grande commodité pour le conducteur. Mais ces appareils sont d'un usage trop général pour qu'il soit utile d'insister ici sur ce qui les concerne. Nous mentionnerons seulement un dispositif très fréquent sur les yoiLures automobiles qui consiste à enfer-

ESSAI DE DESCRIPTION MÉTHODIQUE GÉNÉRALE

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mer la tête de bielle, la manivelle motrice, les paliers de l'arbre moteur, et souvent aussi le mécanisme de distribution dans une enveloppe fermée portant le nom de « carter » et se rejoignant avec l'extrémité ouverte du cylindre. Une assez grande quantité d'huile y est introduite, de manière à former un bain dans lequel la tête de bielle plonge à chaque tour, projetant l'huile sur toutes les pièces à lubréfier et notamment sur les parois du cylindre. Notons, pour n'avoir pas à y revenir plus loin, que des - carters analogues, contenant de l'huile- ou de la graisse suivant les cas, enveloppent souvent les groupes d'engrenages des transmissions et autres organes dont le graissage abondant est utile pour éviter tant leur usure ou leur grippage que le bruit de leur fonctionnement. Outre cet avantage de lubrification abondante, ils ont celui de protéger ces organes contre la poussière de la route. Quant à l'encrassement qui se produit, surtout en stationnement prolongé, dans les cylindres moteurs par suite du contact de l'huile non renouvelée avec les parois encore chaudes, que ne rafraîchit plus la circulation d'eau ou d'air de la marche, on y remédie ordinairement par l'envoi dans le cylindre, par un orifice spécial, d'une certaine quantité de pétrole lampant, qui dissout rapidement les crasses grasses.

CHAPITRE III. TRANSMISSIONS.

Fonctions à remplir. — Le mouvement imprimé directement par le moteur à l'arbre du volant est une rotation rapide qui ne doit être transmise aux roues qu'avec une réduction notable de vitesse. Il est, de plus, très utile que