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LES AUTOMOBILES A PETROLE

tantôt elle est constituée par un treillis en losanges articulés (fig. 15) dont la déformation est déterminée par une compression ou une extension latérale au moyen de deux groupes de biellettes disposées en éventail conique autour de l'axe de la poulie. Dans l'un et l'autre cas, il est naturellement nécessaire que les déformations des deux poulies soient connexes et convenablement solidarisées pour que la tension de la courroie, dont la longueur est invariable, reste sensiblement constante ; l'étude de détail des combinaisons mécaniques réalisées dans ce but nous entraînerait hors du cadre de l'étude actuelle. Le second groupe d'appareils de changement de vitesse, de beaucoup le plus nombreux, peut lui-même se subdiviser en deux genres, suivant que les appareils sont basés sur l'emploi de courroies ou d'engrenages. Les appareils à courroies sont le plus souvent disposés comme les transmissions de la plupart des ateliers mécaniques, l'arbre moteur portant les tambours de commande, et l'arbre commandé les groupes de poulies folle et fixe correspondants ; le plus ordinairement les courroies sont croisées, de manière à présenter une plus grande longueur d'adhérence ; quant à la substance de ces courroies, on a d'abord employé exclusivement le cuir ; mais sa sensibilité aux variations hygrométriques de l'atmosphère ont déterminé à chercher à lui substituer d'autres préparations, parmi lesquelles une masse composée de couches alternées de toile et de caoutchouc paraît tenir une bonne place ; l'emploi du cuir est loin néanmoins d'être abandonné. Le passage des courroies de la poulie folle à la poulie fixe ouréciproquementest commandé à la manière ordinaire par des fourchettes à déplacement latéral, sans que, sauf rares exceptions, il soit pris aucune précaution spéciale contre la mise en prise simultanée de deux d'entre elles; cette éventualité n'a, en effet, d'autre conséquence que de

ESSAI DE DESCRIPTION MÉTHODIQUE GÉNÉRALE

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créer une résistance à la marche de la voiture en obligeant Tune des courroies à glisser sur sa poulie fixe, et certains constructeurs préconisent même cette manœuvre comme un moyen accessoire de freinage et en réservent par suite intentionnellement la possibilité. On a réalisé aussi, et, semble-t-il, avec succès, quoique les applications de cette disposition soient encore peu nombreuses, un système sans poulies folles, dans lequel une seule courroie, à déplacement latéral commandé par fourchettes, passe de l'un sur l'autre de groupes juxtaposés de poulies de diamètres différents formant gradins successifs ; il convient évidemment, pour la facilité du passage et la conservation de la courroie, que la différence de diamètre entre deux poulies voisines ne soit pas trop grande. Le réglage de la longueur des courroies, qui peu à peu prennent à l'usage un allongement permanent, s'obtient en en coupant une petite partie ; les deux extrémités en sont, pour faciliter cette opération, réunies par une agrafe métallique à pointes qu'il est assez aisé de mettre en place ou d'arracher. Le réglage de leur tension résulte la plupart du temps du déplacement de l'arbre commandé qu'on éloigne plus ou moins de l'arbre moteur soit par un dispositif continu à vis, soit par un système de fixation dans un certain nombre de positions équidistantes très rapprochées, pouvant être déterminées par la mise en prise de deux mâchoires en dents de scie, par la réunion au moyen de chevilles de glissières trouées ou par tout autre procédé analogue. Ces réglages sont évités dans un dispositif d'un autre genre, qui est relativement peu employé, et qui consiste en rouleaux tendeurs manœuvres à l'aide d'un jeu de leviers ; il n'y a plus alors de poulie folle, la courroie n'est pas croisée et n'a pas de déplacement latéral ; quand le rouleau tendeur est relevé, la courroie est lâche et