Annales des Mines (1900, série 9, volume 17)
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LES AUTOMOBILES A PETROLE
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ESSAI DE DESCRIPTION MÉTHODIQUE GENERALE
glisse sur les poulies sans établir de liaison entre elles ; en manœuvrant plus ou moins énergiquement le rouleau tendeur, l'adhérence de la courroie aux poulies et, par suite, la transmission de mouvement se produisent plus ou moins complètement : il y a généralement un rouleau tendeur par courroie et les mêmes indications que ci-dessus au sujet de la mise en prise simultanée de plusieurs courroies s'appliquent; mais on emploie aussi un rouleau unique pouvant prendre par déplacement latéral les diverses positions utiles pour agir sur l'une ou l'autre des courroies. Le deuxième genre des appareils qui nous occupent comprend les dispositifs à engrenages , qui ont sur les précédents l'avantage que leur action ne peut être influencée par les causes de diminution de l'adhérence des courroies sur les poulies, et celui de ne pas nécessiter de réglage ; par contre, ils n'ont pas celui de la progressivité d'action, qui est très estimé par les partisans des courroies ; ils sont souvent plus ou moins bruyants, surtout à la mise en prise, et ne se prêtent pas à la manœuvre de ralentissement par mise en prise simultanée de deux réductions de vitesse différentes. Le dispositif le plus répandu est constitué de la manière suivante : Sur l'arbre moteur est monté un groupe de roues dentées de diamètres différents ; sur un arbre parallèle est monté un autre groupe de roues dentées de diamètres tels que chacune puisse venir engrener avec l'une de celles de l'autre groupe (fig. 16 et 17); la mise en prise se produit par un coulissage de l'un des groupes le long de l'axe sur lequel il est monté, ce coulissage étant provoqué par le conducteur au moyen d'un système de leviers ou d'un dispositif de cames ou de coulisse, soit individuellement sur chacune des roues du groupe, soit sur des systèmes de deux de ces roues se déplaçant à droite et à gauche (fig. 17), soit enfin sur le groupe entier coulissant d'un seul bloc (fig. 16); dans ce dernier cas, l'espacement des diverses
roues du groupe doit être établi de manière qu'à chacune des positions de l'ensemble une au plus des roues soit en prise avec la roue correspondante de l'autre arbre.
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C'est le dispositif à mise en prise latérale ; il comporte une variante (fig. 18), dans laquelle les engrenages cylindriques sont remplacés par des engrenages coniques, la mise en prise étant forcément individuelle dans ce cas, puisque les pignons ne peuvent s'éloigner que dans un sens de la roue avec laquelle ils sont en relation ; ils y sont mis par l'action d'une came et dégagés par un ressort dès que cette came cesse d'agir. La mise en prise latérale des engrenages est souvent un peu difficile et bruyante ; on la facilite par divers moyens dont les principaux consistent à amincir un peu les dents sur les bords latéraux, de manière à donner un peu d' « entrée » au S3 'stème d'engrenages, à envelopper le système entier d'un carter à bain de graisse, enfin