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LES AUTOMOBILES A PÉTROLE

dentées dont l'une est clavetée sur lui et les autres tournent folles autour de lui. Le plateau entraîne dans sa rotation un(*) groupe de pignons satellites tournant comme un bloc unique autour de leur axe commun parallèle aux arbres moteur et secondaire et en prise chacun avec l'une des roues montées sur ce dernier, qui est en relation constante avec le véhicule. Lorsque la voiture est arrêtée, l'un des pignons satellites roule sur la roue dentée clavetée sur l'arbre secondaire, et les autres pignons qui font corps avec lui communiquent des vitesses de rotation variables, suivant leurs diamètres, aux roues dentées folles sur le même arbre ; mais qu'on vienne, au moyen d'un frein ou d'un verrou quelconque, à immobiliser l'une de ces roues, il en résulte réciproquement l'entraînement de la roue clavetée à demeure sur l'arbre secondaire et par suite de la voiture, et cela à une vitesse ou à une autre, suivant celle des roues folles qui a été immobilisée. Dans les motocycles et voiturettes légères, la transmission de grande vitesse est destinée à être utilisée presque constamment; aussi le mécanisme est-il, toujours pour les premiers et quelquefois pour les secondes, établi de manière à pouvoir fonctionner sans intervention d'aucune partie de l'appareil de changement de vitesse, qui est parfois adapté ; ce dernier, disposé pour n'entrer en action que dans certaines circonstances, où une augmentation exceptionnelle de l'effort, au détriment de la vitesse, est nécessaire, prend alors le nom de « démultiplicateur ». Les appareils de cet ordre se caractérisent par ce fait que leur organe de manœuvre doit tout d'abord produire une interruption de la transmission normale de mouvement, interruption qu'on obtient, par exemple, par le coulissage d'un manchon à griffes, qui normalement rend soli(*) Ou plusieurs, pour symétriser l'eit'ort de transmission.

ESSAI DE DESCRIPTION MÉTHODIQUE GÉNÉRALE

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daires soit un pignon denté et parties de cet arbre entre elles. Une ft* cette mterrup tion produite, les engren nages de réduction de vitesse entrent en jeu pour réunir par leur intermédiaire les deux parties séparées, dont ils deviennent solidaires Fio. 21. soit par manchons à griffes, soit par mise en prise tangentielle (fig. 21), soit par encliquetage analogue à ceux de la mise en marche des moteurs. Au groupe des démultiplicateurs peut se rattacher, bien que l'interruption de la transmission normale et la mise en jeu de l'intermédiaire spécial ne soient pas commandées par un seul et même organe, un appareil à engrenages épicycloïdaux appliqué à quelques grosses voitures à trans-

FIG. 22.

missions par courroies pour leur donner un moyen puisrit de démarrage ou de montée de fortes rampes, la poulie folle de la courroie de petite vitesse porte une denture intérieure (fig. 22) sur laquelle engrènent un ou