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LES AUTOMOBILES A PETROLE

ESSAI DE DESCRIPTION MÉTHODIQUE GÉNÉRALE

elles par mise en prise tangentielle (fiff- 25); il importe pour le bon fonctionnement d'un tel dispositif que le pignon auxiliaire soit approché des roues du coté où la résultante de l'effort moteur qui lui est transmis et de la réaction de la roue qu'il commande tend à l'appliquer contre ces deux roues et non à l'en repousser; 2" Dans un appareil analogue avec déplacement individuel ou par couples des roues montées sur un même arbre, deux roues restent constamment en regard l'une de l'autre sans engrener, parce que leurs diamètres sont trop petits, et un pignon auxiliaire est amené entre elles par mise en prise latérale (fig. 17) ; 3° Dans un démultiplicateur à mise en prise tangentielle, l'un des axes intermédiaires est formé de deux parties (fig. 26), normalement solidaires par manchon à griffes ; de chaque côté de ce Y manchon se trouve un pignon co[[ nique qui normalement est sans action ; la commande de la marche arrière produit, au moyen d'une came à profil convenable, d'abord Fré. 26. la séparation des deux manchons à griffes, puis l'approche d'un pignon conique auxiliaire qui vient se mettre en prise avec es deux précédents et transmet, par suite, le mouvement do l'un à l'autre en l'inversant, au contraire de ce que fait le manchon à griffes ;

lies accessoires et se trouve ainsi inversé; la transmission a lieu par friction entre les jantes et est d'autant plus complète que le conducteur détermine, au moyen du levier

4° Dans un appareil à courroies embrayées par glissement latéral, un groupe de deux poulies accessoires égales, réunies entre elles par un système d'engrenages qui les oblige à tourner en sens inverse l'une de l'autre (fig. 27), est approché des poulies principales de manière que l'une touche la poulie folle, et l'autre la poulie fixe ; la courroie motrice étant sur poulie folle, le mouvement se transmet à la poulie fixe par l'intermédiaire des pou-

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FIG. 27.

de commande des poulies accessoires un serrage plus énergiques de ces poulies sur les poulies principales ; le mouvement rétrograde de la voiture peut ainsi être gradué avec une grande précision. Dans ce dernier dispositif, le système d'engrenages est constitué par deux roues coniques solidaires chacune de l'une des poulies auxiliaires, lesquelles tournent folles sur leur axe ; invariablement fixés autour de ce dernier, un ou plusieurs pignons coniques répartis sur son pourtour transmettent le mouvement de l'une à l'autre des roues. Les engrenages coniques peuvent d'ailleurs être remplacés par des engrenages cylindriques, les pignons intermédiaires étant alors placés entre deux dentures, l'une extérieure, l'autre intérieure, placées dans le même planf). A ce système s'en rattache un autre, qui présente le même avantage de progressivité, mais ne comporte pas (*) Ces divers systèmes sont disposés, en tant qu'engrenages, comme ceux constituant les appareils différentiels dont il sera question plus loin.