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LES AUTOMOBILES A PETROLE

analogues à celles citées plus haut à propos des poulies extensibles de changement de vitesse. La courroie à déplacement latéral avec poulies folle et fixe est parfois employée comme organe spécial d'embrayage ; la courroie est alors unique, et le changement de vitesse est obtenu par un appareil distinct, par exemple, par un jeu d'engrenages. Signalons enfin un dispositif d'embrayage assez spécial qui consiste en une courroie passant, d'une part, sur une poulie motrice et, d'autre part, sur une couronne solidaire d'une roue de la voiture ; c'est par un léger déplacement de l'axe de cette roue elle-même que se produisent la tension de la courroie et, par suite, l'embrayage. On peut remarquer qu'un semblable dispositif jouerait en même temps le rôle de transmission flexible si la voiturette à laquelle il est appliqué comportait une suspension élastique du châssis. Différentiel. — L'appareil différentiel de beaucoup le plus usité dans les voitures automobiles est le différentiel bien connu à satellites coniques ; nous en rappelons cidessous la disposition et le fonctionnement. A une couronne cylindrique recevant l'action motrice sont fixés un ou plusieurs axes disposés suivant ses rayons et , autour de chacun desquels tourne fou un pignon satellite conique (fig. 28) ; un seul suffit au fonctionnement de l'appareil ; mais on en met ordinairement deux, trois ou quatre disposés symétriquement autour du centre, afin de répartir l'effort sur différents points de la circonférence. Le ou les pignons enFJO: 28. grènent simultanément à droite et à gauche avec deux roues dentées coniques fixées chacune à l'extrémité de l'un des demi-arbres,

ESSAI DE DESCRIPTION METHODIQUE GENERALE

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en prolongement l'un de l'autre, auxquels il s'agit de transmettre l'effort. La résistance est-elle égale sur les deux demi-arbres, l'ensemble des roues et pignons coniques tourne comme un bloc rigide, les mêmes dents restant en prise et les deux demi-arbres sont solidaires comme les parties d'un arbre unique. Au contraire, la résistance augmente-t-elle d'un côté, les pignons satellites prennent immédiatement un certain mouvement de rotation autour de leurs axes radiaux, permettant au demi-axe du côté où se produit la résistance supplémentaire de ralentir un peu son mouvement par rapport à la couronne, et obligeant au contraire l'autre demi-axe à accélérer d'autant le sien. La différence de résistance dont il vient d'être question se produit notamment dans les mouvements de giration, dans lesquels la roue intérieure patinerait en glissant sur le sol, au lieu d'y rouler simplement, si les deux roues étaient absolument solidaires, et c'est à cette éventualité que pourvoit le différentiel. Par contre, si, dans la marche en ligne droite, une roue rencontre un obstacle qui ne se présente pas à l'autre, un effet analogue se produit, et la tendance à la déviation de la voiture est augmentée par l'existence du différentiel. Mais cet inconvénient, que doit combattre la vigilance du conducteur, n'a jamais été considéré comme de nature à entrer en balance avec l'avantage d'obéissance plus sûre à l'action directrice du conducteur que procure le différentiel. Au contraire cherche-t-on toujours à rendre cet appareil aussi sensible que possible, et l'enveloppe-t-on à cet effet d'un carter à bain de graisse. Pour réduire les dépenses de fabrication, plusieurs constructeurs ont cherché, surtout pour les petits véhicules et notamment les motocycles, à remplacer les engrenages coniques de l'appareil précédent par des engrenages cylindriques.