Annales des Mines (1900, série 9, volume 17)
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LA VENTILATION DES TUNNELS
alors :
mission italienne le diamètre moyen était calculé par la i la
i
formule D = 4 — • Pour que les deux formules soient iden7.
2
L V — Vj}' D
tiques, il suffit donc que
2g
Vingt-deux expériences effectuées dans ces conditions donnèrent pour p la valeur moyenne 0,0207. Enfin, dans un troisième groupe d'expériences, le courant naturel était de sens opposé au courant artificiel ; p était exprimé par : e zs
2.9
La moyenne de quarante-cinq expériences fournit pour p la valeur 0,0200. On adopta, en conséquence, pour p la valeur 0,02, qui s'applique à un tunnel maçonné (*). Il est intéressant de comparer cette valeur à celles obtenues par M. Murgue dans ses expériences à Bessèges. Le coefficient a de M. Murgue était donné par la formule o ^*- 2j
a =
1,2 p.
Ainsi transformés, les résultats obtenus par M. Murgue sont les suivants : Valeurs de p.
Galeries voûtées
0,0196 à 0,0405
Galeries à parois nues
0,0b62 à 0,0798
Galeries avec cadres de boisage
0,0942 à 0,1557
V2
L V2 + V D 2»
-=
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ET LE SYSTÈME SACCARDO
X ^a** ^° Périmètre, Q la section de
la galerie considérée. Dans les expériences de la Com-
La valeur de p obtenue à Pracchia est donc la plus faible de celles trouvées par M. Murgue pour des. galeries beaucoup plus courtes et de diamètres1 sôhsiblement plus faibles (3 m ,45 au maximum contre 5 mètres à Pracchia). On peut en conclure que, pour un tunnel maçonné à double voie, la valeur de p serait de très peu inférieure à 0,02. Au tunnel du Saint-Gothard, dont la section a un diamètre moyen de 6 m ,8, mais dont les parois sont moins lisses que celles du tunnel de l'Apennin, on a trouvé pour p la valeur 0,027. Il est utile de rapporter ces résultats à l'orifice équivalent. — L'orifice a en mince paroi, à travers lequel le débit serait e V2 / L\ VQ sous l'action d'une charge — = — ^1 + p -^j est 9 '
(*) Dans ces calculs on a négligé, et avec raison, l'influence de la courbe. La formule approchée de la résistance supplémentaire d'une voûte
\J
courbe au passage de l'air, si Ç — représente la perte de charge due à
donné par VQ = 0,65a
S cette résistance, est : \ = — .
plicité, 0,65a = o), (*), nous avons : w, =
V2
\/
/
I —
R2
où S est la longueur
2g ~ Posons, pour plus de simQ
—=-•
' R+2
de la courbe mesurée sur l'axe ; R, le rayon : D, le diamètre moyen du souterrain. A Pracchia. on avait : l = 0,04. La résistance totale étant de •2727 0,02 -g— -)- 0,04 = 10,94, on voit qu'en négligeant 1 influence de la courbe on commettait une erreur de 0,4 0/0 seulement,
A Pracchia, w, était égala 6 m2 ,67. Si on adopte pour m (") M , est l'orifice parfaitement évasé; dans les calculs qui vont suivre on entendra, pour plus de simplicité, par orifice équivalent, ce terme 0,65a,