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NOTES SUR LA COLOMBIE BRITANNIQUE

NOTES SUR LA COLOMBIE BRITANNIQUE

la ligne du Crow Nest pass (col du Nid de Corbeau). Cette ligne, partant de Me Leod dans l'Alberta, franchit les montagnes Rocheuses au Crow nest pass (où des gisements de - houille ont été reconnus), redescend à Fort Steele, traverse les Selkirk, contourne la partie Sud du lac Kootenay et suit la rivière de ce nom jusqu'à Robson. La ligne franchit ensuite la Colombie et rejoint Rossland par le centre star gulch. A l'heure où nous écrivons, la ligne doit être presque terminée. La section la plus difficile était la traversée des Selkirk et la longée de la rive Ouest du lac Kootenay ; cette rive est très escarpée, et la ligne sera presque constamment en tunnel.

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exploitées dans l'Ouest de l'Amérique, dans le Montana, le Wyoming et le Colorado ; elles sont interstratifiées au milieu de bancs d'un conglomérat verdâtre contenant de petits galets de 1 à 2 centimètres de diamètre alternant avec des bancs de schistes argileux noirs. Les principaux centres d'exploitation sont Nanaïmo, Wellington et Union ; ce dernier charbonnage se trouve au voisinage du port de Comox. A Nanaïmo, la puissance de la couche exploitée varie de l m ,50 à 2m ,10. L'exploitation est tout entière sous la baie, les travaux se trouvant séparés du fond de la mer par environ 200 mètres de rocher stérile. Cette épaisseur serait assez considérable pour permettre l'emploi de la méthode par foudroyage, si le toit était constitué par des roches argileuses dans lesquelles les fissures se boucheraient d'elles-mêmes ; mais, à Nanaïmo, le toit étant surtout gréseux, on redoute la formation de fentes béantes et des infiltrations d'eau dans les travaux. On emploie donc la méthode des piliers abandonnés. Les piliers ont 12 yards (le yard est de 0 m ,914) de largeur et 150 de longueur. Ils sont coupés tous les 50 yards par d'étroites galeries d'aérage. Les chambres longitudinales entre les piliers ont 10 yards de largeur ; elles sont divisées en deux, suivant la longueur, par une cloison verticale en planches, destinée à obliger le courant d'air à passer devant le front de taille. Par cette méthode, on n'enlève que 40 p. 100 du charbon contenu dans la mine. Il est certain que, dans un avenir plus ou moins éloigné, on reviendra prendre une forte proportion du charbon actuellement laissé dans les piliers. La ventilation est assurée par un ventilateur Guibal faisant 40 tours par minute ; la mine est d'ailleurs peu grisouteuse, et l'on fait usage de lampes à feu nu. Le prix de l'abatage varie un peu suivant la condition du charbon. Dans un chantier de dureté moyenne, en

I. — LA HOUILLE (*).

C'est dans l'île de Vancouver, sur la côte Est, que se trouvent les principaux gisements houillers de la Colombie britannique, les seuls qui, jusqu'à ces tout dernières années, aient fait l'objet d'une tentative d'exploitation. Les couches sont d'âge crétacé, comme toutes celles se manifeste par la concession, de part et d'autre de la ligne, d'une bande de terrains cultivables; dans les régions montagneuses et boisées, comme la Colombie britannique, il' ne saurait en être de même. Le type de convention généralement adopté est le suivant : le capital de premier établissement est constitué : 4° Au moyen d'une subvention kilométrique variable donnée par l'État ; 2° Au moyen d'une émission d'obligations à 4 p. 100 amortissables en vingt-cinq ans. Cette émission est faite avec la garantie financière de l'État, tant pour le capital que pour les intérêts. Le service de ces intérêts est, pendant la période de construction, assuré par la Compagnie concessionnaire ; pendant la période d'exploitation, il est assuré par l'Etat auquel la Compagnie concessionnaire abandonnera 40 p. 100 de recettes brutes. (*) L'industrie houillère en Colombie britannique a déjà fait l'objet d'une note parue dans le bulletin des Annales des Mines (livraison de mai 1897). Dans ce qui suit, nous reproduisons, en les complétant et en les mettant à jour, la plupart des renseignements contenus dans cette, note.

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