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Annales des Mines (1900, série 9, volume 17)

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APPAREIL INDICATEUR ENREGISTREUR DES VITESSES

ressort KL. Pendant chaque demi-oscillation, la valeur de la force centrifuge varie de zéro à un maximum, et de ce maximum à zéro ; le fléau est donc sollicité à prendre

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son déplacement angulaire l'énergie moyenne de la force centrifuge et donnant ainsi la mesure de la vitesse. Appareil indicateur. — Une longue aiguille est fixée, soit en C, soit en I, perpendiculairement au fléau, dont elle amplifie le mouvement. L'extrémité de cette aiguille se meut sur un cadran gradué, soit en nombre de tours par minute, soit, pour un diamètre donné des roues, on kilomètres à l'heure. L'appareil est gradué par expérience, à la construction, pour une certaine longueur de course de la tringle de commande XZ. L'écart angulaire de l'aiguille, à partir du zéro, est très sensiblement proportionnel au carré de la vitesse; les divisions du cadran, tracées par exemple de 10 en 10 kilomètres, vont donc en s'espaçant à mesure que la vitesse augmente ; la lecture des moyennes et grandes vitesses se fait facilement, même à distance, à 1 kilomètre près. Les faibles vitesses, telles que 10 ou 20 kilomètres, se lisent à une échelle plus réduite; mais elles sont encore accusées correctement par l'appareil ; la nature oscillatoire du mouvement assure, en effet, par les petits chocs produits périodiquement, une sensibilité pour ainsi dire absolue.

L Courlitr

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lui-même un mouvement oscillatoire rapide; mais, par l'effet de l'inertie et de l'adhérence du frein liquide (*), il se maintient dans une position stable (**), accusant par (*) Le liquide employé de préférence est la glycérine; il permet d'avoir un piston très libre. L'appareil est à la fois très tranquille et parfaitement sensible. (**) On remarquera que. l'axe de suspension I de la masse restant toujours à faible diHançe de l'ajte d'oscillation de la tige OA, le mou-

Appareil enregistreur. — L'enregistrement des vitesses se fait sur une bande de papier qui s'enroule d'un mouvement continu sur la circonférence d'un tambour. Une petite bielle EF, articulée à l'une- des extrémités du fléau, vient s'appuyer sur une des génératrices du tambour, et trace au moyen d'une pointe fine, sur la bande de papier vement oscillatoire n'entraîne géométriquement qu'un très faible glissement relatif de la masse M sur la tige qui lui sert de guide. Ce glissement ne donne lieu à aucun frottement appréciable, la force centrifuge agissant dans la direction même de la tige guide.