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NOTE SUR UNE LAMPE MUESELER

dont les dimensions étaient conformes à celles admises par le Règlement-type. Chargé par la Commission du grisou de l'instruction de cette affaire, et ne voyant, dans les circonstances relatées au rapport des Ingénieurs du service des Mines, aucun fait de nature à expliquer cet incident, nous nous sommes fait adresser la lampe incriminée, conservée par l'exploitant dans l'état même où elle se trouvait au moment de la flambée qu'elle a produite ; l'examen minutieux que nous en avons fait nous a conduit à y retrouver plusieurs défauts, peu apparents d'ailleurs, permettant d'expliquer aisément l'incident auquel cette lampe a donné lieu. Comme une ou plusieurs de ces défectuosités peuvent se répéter dans des lampes analogues, à l'insu des exploitants, il paraît utile de les signaler dans l'intérêt de la sécurité des exploitations. La lampe en question est du type Mueseler ordinaire ; elle est munie du rallumeur Catrice par allumettes et de la fermeture hydraulique du même ingénieur. Pour que l'armature supérieure, portant l'encoche où doit s'encastrer le verrou de fermeture, s'arrête exactement au droit de ce verrou, cette armature (voir la fig. ci-jointe) est munie d'un butoir fixe B qui, au dernier tour, dans le vissage de l'armature sur le réservoir, vient buter contre une pièce B' soudée sur celui-ci. Pour assurer un serrage suffisant du tamis sur le manchon de verre, malgré la présence de ces butoirs fixes, le collet C porte deux doigts (/, d', poussés par des ressorts qui les appuient sur la collerette du tamis. En dévissant et en revissant l'armature, nous avons été tout d'abord frappé du peu de serrage exercé sur la collerette du tamis par les doigts d, d', ceux-ci ne commençant à appuyer sur le collet C que moins d'un tour avant l'arrivée des butoirs au contact. Nous avons été ainsi amené à vérifier si le tamis était bien appliqué sur

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L Courtier