Annales des Mines (1900, série 9, volume 17)
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L'ATTELAGE
AUTOMATIQUE
DES
VÉHICULES
SUR LES
coupleurs de divers types, ces coupleurs ont été cassés dans une proportion de 9 p. 100. En analysant avec soin le détail de ces accidents, nous avons pu décomposer ce chiffre global en deux parties : Rupture des pièces formant l 'articulation (cheville et douilles). Autres pièces
CHEMINS
DE
FER AMERICAINS
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A l'intérieur, la tête du coupleur est évidée pour recevoir la queue de la griffe et le système de verrouillage. Enfin cette tête porte un butoir E destiné à rencontrer la traverse du wagon, au cas où le ressort de choc serait soumis à un effort trop violent.
2,65 6,35 9,00
Or, si l'on fait le même travail en ne prenant que celles de ces voitures, au nombre de 11.000, qui étaient équipées avec un coupleur d'un type extrêmement répandu, articulé très en avant, on obtient les résultats suivants : Rupture des pièces formant l'articulation Autres pièces
4,24 6,63
Fio. 4 et 5. — Coupleur Janney.
10,87
L'augmentation du nombre des ruptures semble bien être due uniquement à la position de la charnière. L'on comprend donc que, malgré les inconvénients que nous avons signalés, la tendance à reculer cette charnière ait prévalu. Description des pièces du crochet d'attelage. — Le corps du coupleur (fig. 4), venu de fonte d'une seule pièce, comprend deux parties. 1° En avant, la tête A, qui constitue le fond du crochet d'attelage. Elle présente la forme d'une fourche, les branches étant constituées l'une par les douilles D de l'articulation, l'autre par une pointe C nommée garde (guard arm). Cette garde, qui reçoit le choc principal lors de l'attelage, et ne doit pourtant pas fléchir, sans quoi l'ouverture de l'appareil deviendrait excessive, est renforcée à l'extérieur par d'épaisses nervures.
2" En arrière, le corps du coupleur se compose d'une tige B allant se relier au système de traction, et percée à cet effet de trous de boulons. Dans le but de rendre les coupleurs interchangeables, la position et les dimensions de ces trous ont été l'objet de prescriptions minutieuses. Quant à la griffe (fig. 5 et 6), elle comprend également deux parties : 1° La tête G, soumise tantôt aux chocs et tantôt à l'effort de traction et qui doit être, par conséquent, suffisamment FlG ' R 'To weï.lffe dU résistante. Or il s'est trouvé que, pour pouvoir assembler, pendant la longue période de transition, un wagon muni d'un coupleur et un wagon armé de l'ancien attelage, on a dû évider cette partie en lui donnant une forme de fourche pour y introduire le chaînon, et la percer d'un trou vertical destiné à recevoir la clavette. De là un affaiblissement considérable de la griffe et