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Annales des Mines (1900, série 9, volume 17)

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SUR LES CHEMINS DE FER AMÉRICAINS

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L'ATTELAGE AUTOMATIQUE DES VÉHICULES

120.000 lbs, si les griffes sont en acier, ou de 85.000, si ces pièces sont en ferforgéf*). IV. Choc longitudinal sur la garde. — Le corps du coupleur, séparé de la griffe et placé verticalement, reçoit directement sur la garde les chocs du mouton. Il doit supporter, suivant les cas : Fonte malléable. 3 coups de 3 pieds 2 coups de 5 pieds

Acier. 3 coups de 4 coups de

3 pieds S pieds

Dans ces divers essais, un coupleur sera rejeté s'il se brise ou s'il subit des déformations dépassant certaines limites minutieusement définies, telles que : 1» Fissures longues de 1 pouce ou larges de

2° Axe de la tige dévié de plus de i pouce ; 3° Verrou hors de service.

V. Choc sur l'extrémité de la griffe. — Cette pièce, séparée, est posée à plat sur l'enclume et doit recevoir successivement sans se briser : i° 3 coups du mouton tombant de 2° 1, 2 ou 3 coups du mouton tombant de

3 pieds 4 pieds

suivant que la distance de l'axe de la charnière à la face avant est inférieure à 2, supérieure à 2 et inférieure à 3, ou supérieure à 3 pouces. Ce que nous avons dit précédemment sur l'influence de la position de la charnière explique suffisamment cette distinction. Ces essais ne laissent pas que d'être fort onéreux. Pour bien les effectuer, on doit, en effet, prévoir sur chaque (*) Ces efforts sont bien supérieurs à ceux auxquels sont soumis les coupleurs dans le service courant. Les ressorts de traction ne sont souvent essayés que sous une pression de 15.000 lbs.

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lot de mille coupleurs un prélèvement de quinze de ces appareils qui seront plus ou moins endommagés. Aussi bien des ingénieurs, et les fabricants de coupleurs en particulier, sont-ils fortement opposés à cette méthode. Leur argument principal consiste à déclarer les essais inutiles, puisqu'ils portent sur des exemplaires autres que ceux que l'on met en service. On peut, d'autre part, reprocher à la Commission de n'avoir prévu qu'une seule série d'essais, alors que, suivant leur affectation au matériel à voyageurs ou à marchandises, les coupleurs sont destinés à supporter des efforts très différents. Néanmoins, la majorité des ingénieurs américains est d'accord pour déclarer efficaces les essais prescrits par la Commission du coupleur et pour leur attribuer l'amélioration constante des qualités de métal employées par les fabricants sérieux. Mais il est important de remarquer que ces épreuves n'ont de signification qu'autant qu'elles ont été précédées d'une minutieuse vérification des dimensions et de la forme du coupleur. On risquerait, en effet, sans cela d'être dupe de quelque stratagème, comme celui qui consiste à diminuer, au détriment de la sécurité de l'attelage, la longueur de la garde, pour donner à cette pièce une grande résistance au choc. III. —

CALCULS DE RÉSISTANCE.

Équilibre de la griffe. — La griffe ABC (fig. 17) est soumise à l'effort de traction F et aux réactions P et Q de lacharnière et du verrou. Le verrou, s 'opposant uniquement à la rotation de la griffe, sa réac tion est normale à BA. On aura dès lors les trois équations d'équilibre sui-