Annales des Mines (1900, série 9, volume 17)
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L'ATTELAGE
AUTOMATIQUE
DES
VÉHICULES
SDR
fatigue de 43 kilogrammes par millimètre carré, qu'une griffe en acier peut encore supporter sans se rompre. Résistance de la cheville d'articulation. — La cheville d'articulation peut être considérée comme une pièce cylindrique encastrée à es deux extrémités et soumise à la force P, uniformément répartie. On sait que, dans ces conditions, la fatigue maxima a pour expression,
/ étant la longueur de la partie dégagée, et d le diamètre do la cheville. La force P dépend du rapport | et de l'angle a, qui varient, comme nous l'avons dit, avec le type du coupleur. Dans le Janney, on a :
P
CHEMINS
DE
FER AMÉRICAINS
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nous l'avons vu, à 54.000 kilogrammes, ce qui correspondrait à des charges de 55 à 140 kilogrammes par millimètre carré; dans ces conditions, seul le dernier des trois appareils considérés pourrait subir les épreuves sans se rompre. Mais, dans tout ce qui précède, nous avons supposé que l 'effort de traction se transmettait uniquement par la cheville d'articulation. Or il n'en est rien : dès que cette cheville fléchit, le tenon, que porte la queue de la griffe vient appuyer sur son logement, dans le corps du coupleur, et une partie de plus en plus grande de l'effort de traction se transmet par cette voie. C'est ce qui explique qu'avec des chevilles relativement faibles les coupleurs puissent subir les épreuves rigoureuses auxquelles on les soumet. Efforts développés au contact du verrou. — La queue de la griffe exerce sur le verrou la pression :
P = 1,08 X F.
Dans le Solid :
LES
= 0,8 X F.
Q^F.
Voici, d'autre part, les données numériques (exprimées en millimètres) relevées sur les dessins de ces coupleurs, et les valeurs de | qui en résultent d
S- X
10.000
£ X
10.000
Janney ordinaire
18°
Solid
- ••
Janney (coupleur à 3 tiges pour matériel à marchandises)
140
40 37
• 28 ,1 27 7
23,8 18,8
240
60
11,1
10,2
Ainsi, pour un effort de traction de 5.000 kilogrammes, la cheville d'articulation travaillerait sous une charge de 5 à 13 kilogrammes par millimètre carré, ce qui, pour une pièce en bon acier, est très satisfaisant. Au contraire, pendant les essais, l'effort de traction peut s'élever, comme
La grande variété des formes que peut présenter ce verrou ne permet pas d'en calculer la résistance d'une façon générale. Le plus souvent cette pièce travaille à la flexion et est faite assez robuste pour que les conditions de sécurité correspondantes soient largement remplies. Mais il faut, de plus, que la surface de contact de la griffe et du verrou, qui transmet la pression, lui soit proportionnée. Si .s est cette surface, et /' la fatigue que l'on ne veut pas dépasser, on aura : s
a
F
=1 ' 7
F, charge d'essai, sera égale à 40.000 ou 54.000 kilo-