Annales des Mines (1900, série 9, volume 17)
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ANALYSE MÉCANIQUE DES SOLS SOUS-MARINS
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ANALYSE MÉCANIQUE DES SOLS SOUS-MARINS
Les nombres obtenus ont servi à dresser le tableau suivant, représenté graphiquement (fig. 5), en prenant pour abscisses les vitesses de chute en mètres par minute,
marins et préalablement séparés en portions distinctes par des tamisages successifs. EAU DOUCE
DÉSIGNATION DES QRAIHS
—
— — — Sable
j
1*
081 11
1.S
11
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VI
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M
51
56
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Vitasse du courant enmètres parnùroitô Fio. 5.
et pour ordonnées les diamètres des grains en millimètres. La courbe en trait plein fin se rapporte à la chute dans l'eau douce, celle en traits discontinus à la chute dans l'eau salée. On a joint au schéma (fig. 5) une courbe ponctuée, construite au moyen des résultats de cinq expériences faites dans les mêmes conditions, dans l'eau douce, avec des grains beaucoup moins anguleux, provenant de fonds
fin 1 fin 2 fin 3 fin 5 ayant Iranchi 150 et arrêté
Durée d'une chute de 87™", 5 Secondes
EAU
Chute Durée en mètres d'une chute par de 87""", 5 minute Secondes
SALÉE
Chute en mètres par minute
8.1 11.1 13.0 16.4 21.5 23.2 24.6 26.8
6.48 4.74 4.02 3.18 2.46 2.28 2.10 1.96
8.4 11.5 13.6 17.0 22.1 24.0 26.2 28.1
6.24 4.56 3.80 3.09 2.37 2.19 1.96 1.87
57.4
0.91
63.0
0.83
Les conclusions à tirer de l'examen des courbes sont les suivantes : 1° Le parallélisme des courbes se rapportant au quartz irrégulier tombant en chute libre dans l'eau douce et dans l'eau salée montre que le tamisage classe uniformément les grains par degré commun de régularité. 2° Les grains tombent dans un liquide — eau douce ou salée — avec une vitesse uniforme et d'autant plus lentement qu'ils sont plus petits, c'est-à-dire que leur poids est plus faible. En effet, la résistance opposée par le liquide est proportionnelle à la surface du grain et, par rapport à son poids, un petit grain présente une plus grande surface qu'un gros grain ; 2° La vitesse de chute des grains est plus faible dans l'eau salée que dans l'eau douce, parce que, pour la même surface, c'est-à-dire la même résistance offerte par le liquide, la différence de densité entre le grain et le liquide provoquant la vitesse de chute, est plus faible dans l'eau salée que dans l'eau douce. La vitesse de chute dans la mer est, en moyenne, celle dans l'eau douce multipliée par le nombre constant 0,955 environ ;