Annales des Mines (1900, série 9, volume 17)
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obtenu seulement 80.176 tonnes de briquettes pour une consommation de 188.079 tonnes de lignite brut, soit moins de 43 p. 100 du poids initial. Ce déchet tient en parlie à l'élimination des fragments de bois fossile mélangés avec le lignite compact, mais surtout à la dessiccation nécessaire pour la fabrication des briquettes. Celles-ci, d'après une analyse, tiennent seulement 15,1 p. 100 d'eau, avec 5,41 p. 100 de cendres; aussi leur pouvoir calorifique s'élève-t-il à 5.856 calories, chiffre bien supérieur à celui du lignite brut. La fabrication des briquettes de lignite comporte des risques assez sérieux d'explosion et d'incendie, dus à la grande inllammabilité des poussières produites. Pour atténuer ces risques, on a pris toutes les mesures nécessaires pour éviter la production de commencements d'incendie et ensuite leur développement. On ne laisse séjourner de poussières nulle part, on graisse abondamment les pièces mobiles des machines, et on installe partout des canalisations d'eau à fort débit. Pour éviter la mise en suspension des poussières dans l'atmosphère, on a essayé d'aspirer celles-ci, dans le dessiccateur Schulz, et de les précipiter ensuite au moyen de la vapeur d'eau. Ce système, d'installation récente, semble donner de bons résultats. Le principal débouché des briquettes de lignite se trouve actuellement dans la consommation domestique. Il paraît devoir se développer par suite de l'emploi de ce combustible dans les poêles à feu continu. La possibilité de la substitution du lignite, sous cette forme, à l'anthracite semble démontrée par la pratique, quelque paradoxale qu'elle puisse sembler à première vue. Pour développer la consommation industrielle, on a fabriqué des briquettes plus épaisses, qui peuvent être vendues meilleur marché, puisqu'elles sont produites en plus grande quantité dans un temps donné. Leur usage ne s'est pas beaucoup répandu, bien que le lignite ait, sur la houille, l'avantage de ne pas donner de fumées sensibles au cours de sa combustion.
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BULLETIN
BULLETIN
STATISTIQUE DE L'INDUSTRIE MINÉRALE DE LA SUÈDE POUR L'ANNÉE 1898.
La statistique de l'industrie minérale pour l'année 1898 fournit les renseignements suivants sur la production des mines et usines métallurgiques 1 : I. — Minerais. Production en 1898.
Minerai de fer en roche
.
Différence par rapport à 1897.
Valeur en 1898.
Tonnes.
Tonnes.
Francs.
2.302.546 2.136
+ 216.427 + 474
15.289.926 33.790
Minerai d'argent et de plomb . Minerai de cuivre Minerai de zinc Minerai de manganèse . . . Pyrite de fer
6.743 23.335 61.627 2.358 386
276.098 513.520
— — + —
3.325 1.872 4.991 391
3.107.665 57.365
—
131
5.338
Les minerais de lacs et de marais, montant à 368 tonnes, ne sont pas compris dans les chiffres précités, de sorte que l'ensemble de la production du minerai de fer s'est élevé, en réalité, à 2.302.914 tonnes. . II. — Usines à fer. Production en 1898. Tonnes.
Fonte Massiaux et fers bruts en barres. . Lingots Bessemer Lingots Siemens-Martin Lingots de fusion au creuset. Fer et acier en barres Fer et acier en bandes, verges, etc. Fil laminé en boucles (wire-rods). Tôle grosse Tubes et massiaux perforés. . . '
Différence par rapport ii 1897. Tonnes.
531.766
—
198.923
+ ? .291
102 254 160.706
—
1.013
+
170.374
—
6 .431
Valeur en 1898. Francs.
48.465.298 27.840.431
5 ,425 5. 130 322
14.600.559 23.229.535 547.340
+ 14 .383 3 ,083 352 163
34.023.109 15.632.262 4.739.736 3.759.796
— 21 .968
3.336.945
77.368 23.882
+
16.530 11.692
+
La production par haut-fourneau a été de 3.719 tonnes en moyenne, pour l'année. Le charbon de bois est, au point de vue pratique, le seul combustible employé dans les hauts-fourneaux; c'est seulement