Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1900, série 9, volume 17)

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ÈTDDES

SUR

LES

BASSINS

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La succession précédente a pu partout être établie stratigraphiquement, par l'étude des superpositions. Elle est confirmée par l'examen de la flore, qui montre bien les plantes et groupes de plantes se succédant dans le même ordre qu'à Saint-Etienne (*). La brèche de base est caractérisée par une flore spéciale, comprenant Pecopteris arboreseens, P. gracillima, P. abbreviata, Dictyopteris nevropterôides, Cordaites borassifolius et Lesleya angn'sta. Le système du Feljas a une flore peu différente de celle de Bessèges, s'en distinguant par l'absence de quelques espèces très abondantes à Bessèges, comme Pecopteris lamuriana, P. polymorpha, P. pteroides. L'horizon de Sans-Nom est surtout caractérisé par l'association de certaines espèces : Pecopteris lamuriana, P. abbreviata, Nevropteris flexuosa, Sphenopliyllvm truncatum. . Bans l'étage de Bessèges on retrouve constamment associés : Sphenoptefis chœrophyl/oides, Sph. quadridactylites, Pecopteris lamuriana, P. discreta, P. elliplicifôlia, P. erosa, Sigillaria tessellata, S. elliptica, S. Oefranceu Au sommet do l'étage deBossèges apparaissent quelques espèces nouvelles, comme Pecopteris cyathea, P. imita, Alethopteris Grandini, Nevropteris cordata ; ÏOdontopteris reichiana devient plus abondant, tandis que d'autres types disparaissent, entre autres le Pecopteris lamuriana. Ces caractères permettent de distinguer le faisceau de Montbel. Dans l'éfage stérile, le petit nombre d'empreintes observées porte M. Grand'Eury à le rapprocher plutôt de (*) J 'ai emprunté les listes de plantes caractéristiques au compte rendu que M. Zeiller a fait de l'ouvrage de M. Grand'Eury {Bull. Soc. Géol. Fr., 3 e sér., t. XIX, p. 679, mars 1891).

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son étage moyen que de son étage inférieur, à le rattacher, par suite, au point de vue do la flore à ce qui suit plutôt qu'à ce qui précède. « La flore des couches moyennes (Gagnières et la Grand'Combe) prend en partie racine dans l'étage stérile... qui a inauguré le nouvel ordre des choses (*). » L'assimilation de l'étage inférieur avec celui de Rivede-Gier, dans la Loire, ne peut, d'après ce qui précède, faire aucun doute ; colle des couches de Gagnières avec la hase de l'étage de Saint-Éticnne serait, autant que je peux en juger, prouvée avec moins d'évidence. Je cite textuellement ce qu'en dit M. Grand'Eury (p. 182) : « Les couches de Gagnières sont caractérisées par beaucoup do Nevropteris flexuosa et de Pecopteris abbreviata, sans aucun Pecopt. lamuriana. Nombreux Pecopt. poiymorpha, Ptychopteris disticha. Nombreux Annularia brevifolia, Lepidodendron Strrnbergii, Lepidofloyos laricinvs et Lepidophyl/mn majas. Auprès d'une couche, beaucoup de Sigillaires : Sig. polleriana, S. rugosa, S. Sillimanni , S. formosa, S. scutellata (les trois dernières no se trouvent qu'à Gagnières) , Sig. cyclostigma, Pseudosigillaria monostigma. Ponde Cordaïtes. Il y a là, il faut en convenir, beaucoup de fossiles différents de ceux de la Grand'Combe. La flore do circonstance des couches de Gagnières est en partie la continuation de celle de Bessèges, par Nevropteris flexuosa, Pecopteris abbreviata, P. erosa, Sigillaria polleriana, etc. Il est aussi à remarquer que les roches sont analogues. Mais de là à la répétition générale de la flore de Bessèges à Gagnières et au-dessus, il y a très loin et, en dépit des apparences contraires, il me paraît extrêmement peu probable que les couches do Molières soient superposées à celles de Gagnières et appartiennent au même étage. » On peut ajouter. (*) GRAND'EL-HY,

loc. cit.. p.

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