Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1900, série 9, volume 17)

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ÉTDDES SUR LES BASSINS HOUILLERS

zoule (fig. 7), qui se trouve ainsi, avec une grande probabilité, être la continuation de la faille de Robiac. Cette forme courbe et parallèle des deux affleurements, sans être une preuve absolue, me semble créer une grande probabilité en faveur de l'idée, dont j'ai montré plus haut la possibilité : à savoir que les failles do Bessèges ont une inclinaison moyenne très faible et ondulent seulement fortement, par suite de plissements postérieurs, autour de cette position moyenne. Les surfaces des deux failles principales se relèveraient au-dessus de la masse principale du Rouvergue, pour aller plonger sous l'extrémité méridionale du promontoire (PL X, fig. 3). Cette hypothèse expliquerait d'une manière satisfaisante l'état de dislocation des micaschistes de cette pointe, qui fait contraste avec la régularité de la partie nord, et dont la carte de M. Grand'Eury (loc. cit., p. 14), donne une idée si nette et si frappante. Je ne veux pas insister sur cette conclusion, qui se trouvera remarquablement confirmée par l'étude de la Grand'Combe. Je veux seulement faire remarquer que ces considérations, en tout cas, éliminent toute possibilité d'une hypothèse que j'avais autrefois suggérée dans un mémoire préliminaire, autographié par la Compagnie de la Grand'Combe ; j'avais indiqué, d'après les raisons qui seront développées plus loin, la probabilité de l'existence d'une grande surface de_ charriage, et j'ai suggéré l'idée que cette surface pouvait passer sous le promontoire du Rouvergue. On voit au contraire que, dans le cas où la pointe du Rouvergue serait en effet séparée du reste des micaschistes par une faille peu inclinée, cette faille serait la continuation d'un des accidents , de Bessèges, qu'elle ne serait, par conséquent, qu'une surface de glissement secondaire, et non la surface principale du charriage.

BASSIN HOUILLER DU GARD

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Accidents transversaux. — Après les accidents longitudinaux, qui sont les plus importants pour l'interprétation do la structure, il convient de mentionner les accidents transversaux, qui sont assez nombreux et très marqués. Ces accidents ne semblent pas être de véritables décrochements dus à un cheminement inégal de masses charriées. Je ne vois pas, en effet, de raisons sérieuses de supposer qu'il y ait eu, dans le bassin du Gard, des décrochements d'une amplitude comparable à celle que parait admettre M. Grand'Eury, lorsqu'il émet sans la repousser (p. 18) l'idée que les brèches de Bessèges et des Tavernoles, l'une à l'est du Rouvergue, l'autre à l'ouest du bassin delà Grand'Combe, ont pu se. former dans la prolongation l'une, de l'autre, et que « le déplacement actuel de ces brèches est dû au soulèvement en coin du Rouvergue, qui en a écarté les parties disjointes ». Les failles transversales ne me semblent être que de simples failles d'affaissement, et si elles paraissent parfois produire un décrochement, c'est-à-dire un rejet des accidents longitudinaux dans le sens horizontal, l'apparence 'en est due seulement à l'allure, peu inclinée dans l'ensemble, de ces accidents longitudinaux . La faille de Bourdezac, au nord de Bessèges et de Lalle, fait pénétrer le Trias dans une anse profonde à l'ouest de la ligne moyenne de bordure ; elle fait surgir deux arêtes allongées de micaschistes au milieu du terrain houiller; elle interrompt et fait disparaître pour longtemps les couches de Bessèges (dénudées au-dessus de la partie surélevée au nord) ; elle rejette à l'est la bande des schistes fossiles à Esthéries, et elle va, près de la Gagnières, se morceler dans une série de fractures au milieu desquelles se sont longtemps débattues les recherches de Gagnières. Il semble probable que ce réseau de fractures contribue à rejeter vers l'est la fadle de