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ÉTUDES

SUR' LES

BASSINS

HOUILLERS

plus i»as le faisceau du Feljas bien développé, avec une teneur conforme à colles qui L'encadrent au nord el au sud. J'ajouterai que la loi est la même pour le faisceau supérieur: 3i,5 àMontbel, 22 à 24 à Gagnières el 16 en moyenne dans la gâterie dé Robiac, Celle variation dans une direction est accompagnéè d'une variation semblable dans la direction est-ouest, à mesure que les couches s'enfoncent. « Les matières volatiles, dit M, Grand'Eurv (p. 111). diminuent à l'aval-peudage; telle couche qui,- au deuxième niveau de Bessèges, a 28 p. 100 de ces matières, n'en a plus que 24 au huitième étage, c'est-à-dire à 400 mètres plus bas. » La recherche du puits de Gagnières a rencontré les couches supérieures de Montbel à 1 1,5 de matières volatiles, tandis qu'elles en contiennent jusqu'il 2G et 34 près dos affleurements. De même, dans le travers-bancs à 4.600 mètres, les couches de Bessèges rencontrées n'ont plus que de 12 à 13,5 p. 100. De ces données on peut conclure que les lignes d 'égale teneur au nord de la faille des Ribots sont dirigées du nord-est au sud-ouest, et oh petit prévoir, pour un point quelconque, la teneur probable d'une couché donnée (*). Naturellement ces variations laissent subsister la loi fondamentale, que, sur une même verticale, les houilles sont d'autant plus maigres qu'elles sont plus profondes. Au sud de la faille des Ribots, ou, pour mieux dire, au sud du réseau de cassures transversales qui accompagnent le golfe de Crouzoule, les choses changent brusquement. A Saint-Jean, c'est la faille Foritanieu qui établit la séparation ; la recherche du Puits central a recoupé les veines (*) Quelques nombres qui m'ont été communiqués de Gagnières me semblent indiquer que, vers la rencontre d'un axe nord-sud. passant par Gagnières, ces droites N'.-E. se recourberaient en forme de demiellipses et prendraient alors, du côté de l'est, la direction S.-E.

BASSIN

H0UIU/ER

DU

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GARD

Sainte-Mathilde et Sainte-Clémentine (du sommet de Molières), à 21 et 22 p. 100 de matières volatiles, au nord de celte faille, tandis qu'au sud le charbon des mêmes couches es! maigre à 14 p. 100 ('.'), et que celui des couches supérieures reste maigre jusqu'à la couche la plus haute, couche n° 1, qui seule donne du charbon demi-gras. Au Martinet, la couche Sans-Nom, des deux côtés de la faille du puits Pi'sani (bord sud du bassin de Crouzoule), descend de IX à 12 p. 100, Cette faille du puits Pisani est la continuation probable de celle de Fontanieu. et c'est elle très probablement qui se retrouve dans le bassin de la Grand'Gonibe sous le nom de faille de Champmarit. Or il est remarquable que la faille de Chanipmarit produit, du sud au nord, le même changement, séparant le charbon maigre de Chauvel au sud du charbon gras de la Vernarède. La grande cassure transversale de Crouzoule a donc produit partout un brusque amaigrissement de la houille dans la partie abaissée au sud.

Les teneurs au sud ■ de la faille semblent d'ailleurs suivre une loi un peu plus complexe. Les nouveaux Iravaux de MercoirOl montrent la couche Sans-Nom s 'amaigrissant en profondeur de 15 à 10 p. 100; ceux de Laval montrent, au contraire, à partir d'une zone à 11 p. 100, vers la pointe du Rouvergue, son enrichissement en avalpendage. Les travaux de Saint-Jean montrent, pour la couche .du Puits, un enrichissement dans le même sens, c 'osi -à-diro vers l'est, tandis qu'un peu plus loin Clémentine s'amaigrit dans la même direction. 11 en résulte que, sil'on admet que les courbes ont la même forme pour les différentes couches, il y a deux centres d'amaigrissement, l'un au-dessus de la pointe du Rouvergue, l'autre plus ou moins loin à l'est, et, entre les deux, une zone de plus grande teneur. Les charbons du Mas Dieu ont été cokéfiés par des phénomènes filoniens et ne peuvent entrer Tome

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