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ETUDES SUR LES BASSINS HOUILLERS

k part la brèche, c'est la discordance de stratification, qui, au nord du bassin de la Grand'Combe, se produit entre la brèche et les dépôts plus récents. Il n'y a rien de semblable dans la région de Bessèges : « Au vallat des Luminières, dit M. Grand'Eury (p. 74), sur la rive droite, les strates sont relevées et ondulées, et sur la rive gauche, régulières et horizontales; d'ailleurs, sur la rive droite, fossiles anciens, tels que Dictyopteris nevropteroides, et, lorsque la jonction est visible, on voit ou semble voir les grattes supérieures s'effiler sur la brèche, k l'ouest et au nord, en plan comme en coupe (fig. 19). Do plus, les poudingues de la brèche sont imprégnés de produits de sources, dont sont privées les grattes supéFio. 19. — Discordance du terrain houil- rieures. De l'autre côté, ler sur labrèche aux Luminières (d'après dans l'ensemble, les M. Grand'Eury). couches de la Grand" Combe se rapprochent de la brèche, aux Pinèdes; les schistes des Tavernoles, à empreintes de la Grand' Combe, ne vont pas jusqu'à la Jasse ; les filets des Tavernoles, beaucoup plus élevés, atteignent euxmêmes la brèche au moment où celle-ci disparaît sous les poudingues de Cessous. La discordance est donc bien certaine, et en raison de son importance il. ne paraît pas douteux qu'elle ne soit due au soulèvement de la brèche avant la formation des étages de la Grand'Combe. » A moins qu'il ne faille simplement l'attribuer k la différence de nature et d'origine des deux dépôts et k un envahissement tardif par les- eaux du bassin sur les bords- duquel la brèche s'était produite. Structure et accidents du bassin de la Grand'Combe. — Les couches de la Grand'Combe et de Champclauson

BASSIN HOUILLER DU GARD

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dessinenf à l'ouest du dressant de Grand'Baumc et de l'accident du col Malpertus une cuvette assez régulière, à fond très plat. Sous la montagne de Cbampelauson, les couches sont presque horizontales ; mais, au nord, la cuvette se creuse et s'accentue davantage, et elle est disloquée par une série de failles qui viennent toutes plus ou moins converger vers le bord est, en face de la fracture transversale qui a donné lieu au golfe de Crouzoule. Avant de pouvoir étudier ces failles, il faut naturellement être fixé sur le parallélisme des différentes couches du bassin ; ce parallélisme ne présente pas de difficultés au sud de la faille Champmarit, où Chauvel équivaut évidemment k Champclauson, et où les mêmes couches principales (la Salze et la Forge) se reconnaissent bien dans la série supérieure ; mais, de l'autre côté de cette faille, les couches de Portes ont donné lieu k de nombreuses discussions. E. Dumas les assimilait k la. série de Grand'Baumc, et c'est encore l'opinion de MM. Platon et Bouquet, fondée, je crois, sur une certaine analogie dans les intervalles des couches des deux systèmes. Mais M. Sarrau, en étudiant en détail les variations des •couches (*), a montré avec évidence que les couches et leurs intervalles sont trop variables dans cette partie du bassin pour que des comparaisons de cette nature puissent rien prouver. En suivant pas à pas les couches et leurs modifications, il a établi, très solidement à mon avis, que la série de Portes, avec Saint-Augustin k la base, équivaui à la série de Champclauson, et M. Grand'Eury a rendu cette conclusion définitive par 1 étude de la flore, qui, selon lui, ne permet aucun doute. Je ferai, en outre, remarquer que le rejet de la faille de Champmarit, tel qu'il peut se constater avec certitude à l'est et k l'ouest, près des micaschistes, est du sud au nord, e'eSt-a-dire 1*) Huit, .Soc. Industrie minérale, t. XIV, p. 113; 1 8B8.