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ÉTUDES SUR LES BASSINS HOUILLERS

données précédentes, on essaie de tracer la couche Grand'Baume dans sa position probable, à 150 mètres au-dessus des filets charbonneux du premier synclinal, on voit qu'au nord elle irait buter à la faille Champmarit avant d'arriver au jour et qu'au sud elle irait buter également contre la dernière faille, qui n'affleure pas. Mais, si la faille de Champmarit est une faille horizontale plissée avec les couches, les plissements indiqués la feraient précisément ressortir dans la galerie, aux environs de la seconde faille /t , qui, s'incurvant de nouveau autour du bombement de Portes, irait plonger vers la faille Thérond. Dans cette partie, on supposant Grand'Baume li 350 mètres au-dessous do Champclauson, il n'y aurait place pour elle au-dessus do la faille qu'un pou avant la faille Thérond. La fig. 21 montre l'allure probable qui résulterait de cette hypothèse ; elle explique comment Grand'Baume peut exister dans la région sans affleurer et sans avoir été rencontrée par le travers-bancs. Grand'Baume pourrait aussi exister dans le paquet inférieur, au-dessous de la faille plissée, c'est-à-dire exister deux fois sur une même verticale, et pourtant être complètement supprimée sur les verticales voisines. La faille f\, qui a supprimé, dans la galerie Thérond, une partie de Champclauson, se voit sur la figure et explique que, dans toute la région sud, la faille Champmarit, sensiblement horizontale, doit se tenir entre Grand'Baume et les couches du sondage Ricard, à une place qui correspond bien, d'ailleurs, à l'affleurement de la faille Roux (*). Cette hypothèse, en fournissant une explication satisfaisante d'une singularité embarrassante, devient, par (*) La faille Roux pourtant, d'après son allure, ne peut être une l'aille de charriage, produite par un charriage vers l'ouest. 11 faut admettre, comme je l'ai l'ait plus haut pour la l'aille de la Draille, que c'est une faille d'affaissement (Pl. X, /('<?. 2), qui supprime l'affleurement de 'a surface de déplacement horizontal, et qui en tient la place.

BASSIN HOUILLER DU GARD

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cela seul, assez vraisemblable. Mais, de plus, elle est conforme au rôle que nous avions présumé pour la faille de Champmarit et à la notion d'une continuité nécessaire pour la faille horizontale qui suit , à faible distance, la surface de charriage. Je ne fais aucun doute qu'aux détails près de l'allure do Grand'Baume (l'indice tiré du triple retour du banc à galets anguleux est insuffisant pour une conclusion ferme) elle ne soit plus tard vérifiée par les travaux ; elle montre que les craintes généralement exprimées sur l'appauvrissement et la schistifîoation rapide de Grand'Baume ne sont pas sérieusement fondées, et elle montre, en outre, un exemple nouveau des phénomènes cpii peuvent accompagner ces glissements horizontaux ; lit ce serait la base de la série déplacée qui se serait en quelque sorte usée en glissant sur^une saillie du substratum ; c'est le rabotage par en bas, au lieu du rabotage par en haut, et il y aurait là une preuve intéressante d'une accentuation ébauchée du pli transversal de Portes antérieurement au charriage. Si l'on ajoute maintenant que, pour toutes les couches, en traversant du nord au sud la faille de Champmarit, il y a une chute de près de huit unités dans la teneur en matières volatiles, on pourra préciser les rôles superposés et l'histoire complexe de cet accident ; il a commencé à se former pendant le dépôt des couches houillères, abaissant la partie sud par rapport à la partie nord; en corrélation avec cet affaissement (contemporain de la formation), les houilles seul plus maigres au sud qu'au nord. En même temps se soulevait déjà le seuil do Portes; mais la faille n'était pas sur son flanc nord, il y avait un synclinal entre les deux. Plus tard sont venus les grands mouvements de charriage ; les failles secondaires, parallèles à la surface principale, ont coupé et déplacé horizontalement quelques parties du plan de faille; puis le soulèvement du seuil