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ÉTUDES SUR LES BASSINS HOUILLERS

celui (le la couche inférieure contient encore de 15 à 16 p. 100 de matières volatiles. La proportion en diminue lentement en se rapprochant de la faille de Champmarit, qui crée un changement brusque, et au sud de laquelle les teneurs sont diminuées de 6 à 8 unités. Au sud, la couche de base (Clauzel ou Champclauson) n'a plus que 10,50 et la couche au dessus (Salze) 10,75. Il est remarquable que cette allure soit tout à fait conforme à celle qu'on connaît de l'autre côté du Rouvergue, où les teneurs diminuent aussi lentement du nord au sud, jusqu'à la faille de Fontanieu (équivalent et prolongement de celle de Champmarit), qui détermine aussi un brusque abaissement, également à peu près de 8 unités. Au sud de la faille de Champmarit, la teneur se relève lentement, passant pour Champclauson de 10,35 à 11,17; aux Rosiers seulement, c'est-à-dire à l'angle sud-ouest de son affleurement, cette dernière couche est indiquée, comme ayant 19,44 de matières volatiles. Les courbes qui m'ont été ultérieurement communiquées (fig. 22) montrent bien là l'amorce d'une zone d'enrichissement, à peu près dirigée nord-sud et aujourd'hui dénudée. Si l'on suit l'affleurement ouest de Grand'Baume, on trouve 22 à la Levade, 16,6 au Ravin, 19,66 au Gouffre ; le long de l'affleurement est, on trouve 11 au Pontil, 17,17 au puits de la Forêt, et 20 à Ricard. En s'enfonçant, des affleurements sous Champclauson, la teneur descend assez rapidement à 10 p. 100. La loi est la même pour Abilon, qui a 20,16 au Ravin, et 22,15 au Gouffre. On voit donc que, d'une manière générale, la teneur en matières volatiles croît du nord au sud, à partir de la faille Champmarit. Les courbes exactes (fig. 22) montrent pour Grand'Baume la forme elliptique probable d'un centre d'amaigrissement, coïncidant avec celui de Champclauson, tandis qu'une zone de richesse maximum, qui se continuerait vers le bord ouest du Rouvergue, si l'on rabattait les couches du dressant

BASSIN HOUILLER DU GARD

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dans leur position première, dessinerait au sud une ellipse extérieure. Une nouvelle zone d'amaigrissement semble s'ouvrir, sur la rive droite du Gardon, entre Branoux et la Favède, et il n'est pas déraisonnable de penser que le centre devait en être du côté d'Olympie,

FIG.

22. — Courbes d'égale teneur en matières volatiles de Grand'Baume et Champclauson.

où les couches de la Grand'Combe sont anthraciteuses (p. 63 et 182). D'ailleurs, une nouvelle zone riche (ou la continuation de la première) devait s'étendre à l'est, suivant l'ancien bord du bassin, c'est-à-dire le long de l'arête submergée du Rouvergue ; car au puits des Ouïes on a recoupé, à 36 mètres, un filet de houille de 20 centimètres, à 23 p. 100 de matières volatiles; on est sans doute là à plus de 300 mètres au mur de la couche Grand' Baume, qui, si elle existait, devrait avoir plus de 25 p. 100. Dans ce que nous connaissons des couches du système