Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1900, série 9, volume 17)

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ÉTDDES

SDR

LES

BASSINS

HOUILLERS

Sainte-Barbe des mouvements tout à fait analogues (voir, plus haut, fig. 10); ils résultent delà résistance passive que la masse des nappes oppose à leur propre mouvement et des froissements ou chevauchements qui en sont la conséquence. En fait, il est difficile de rêver une analogie plus grande d'allures que celles qu'indiquent les coupes (fig. 10 et fig. 23). A cette raison, tout à fait déterminante à mes yeux, vient se joindre la différence profonde do composition, malgré leur rapprochement, entre Boiscommun et Rochebelle, en même temps que l'indépendance complète d'allures des couches qui les séparent. Cette indépendance, ai-je dit plus haut, est restée inexpliquée; elle s'explique d'elle-même si ces couches horizontales, affectées seulement par les plis transversaux (est-ouest), appartiennent au substratum, tandis que Rochebelle appartient à la nappe charriée. L'accident peu net, dont il est parlé plus haut 'BoiÊcortïrmin

FIG. 26.

— Coupe par Rochebelle et Bois-Commun.

comme marquant le changement d'allure,- ne serait autre chose que la grande faille de transport (fig. 26), et, selon toute vraisemblance, la couche n° 7, au lieu de se placer au sommet de la série de Rochebelle, appartiendrait à une toute autre série, probablement beaucoup plus récente. Ces conclusions sont confirmées par une troisième voie plus indirecte, par l'examen des teneurs en matières volatiles. Mais, avant d'exposer ce nouvel argument, il est nécessaire de revenir sur les résultats acquis précédem-

BASSIN

HODILLER

DU

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GARD

ment au sujet de la répartition des matières volatiles, et d'en mettre plus complètement les conséquences en évidence. J'ai dit que les courbes d'égale teneur en matières volatiles, pour les couches de la Grand'Combe, dessinaient des ellipses irrégulières, concentriques entre elles et à peu près parallèles aux bords actuels de la cuvette. Les ellipses centrales correspondent aux houilles les plus maigres. En les observant de plus près, on observe des coïncidences remarquables : l'axe commun de ces ellipses est exactement l'axe de la cuvette de dépôt, que j'ai montré coïncider avec l'axe du synclinal actuel. Le fait est bien visible à Portes, et la fig. 22 montre qu'au sud l'axe va passer au milieu de la cuvette de Champclauson. Les ellipses montrent de plus, en face du seuil de Portes, la même déformation que les courbes de niveau des couches. Tous ces indices accentuent singulièrement la constatation qui résulte de la forme d'ensemble et permettent de l'énoncer sous cette forme simple : les courbes dégale teneur ont. la forme des courbes de niveau de la cuvette de dépôt. Si l'on passe à la région de Malbosc, il est probable, comme je l'ai dit, que les couches de Malbosc appartiennent au même faisceau que les nouvelles couches de Rochebelle ; dans ces dernières, la teneur diminue du nord au sud, et elle est moindre que dans les couches supérieures de Malbosc. On peut en conclure avec une grande vraisemblance que, dans cette partie, si les courbes sont encore des ellipses concentriques, leur centre commun est du côté d'Alais (avec les houdles les plus maigres), et que les ellipses les plus extérieures viennent passer près de Malbosc. On aurait donc là une nouvelle série de courbes tout à fait indépendante de celles de la Grand'Combe, ce qui confirme les conclusions précédentes sur la séparation des deux bassins de dépôt, et sur la place ainsi que sur le Tome XVII, 1900.

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