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ÉTUDES SUR LES BASSINS HOUILLERS

BASSIN HOUILLER DU GARD

en forme de cuvette, la teneur doit être plus grande sur les bords et moindre au centre. La disposition des courbes d'égale teneur en ellipses concentriques, en résulte naturellement.

pendants, est simple et harmonieux, formé d'une partie nord et d'une partie sud qui se correspondent exactement comme direction, et que sépare un promontoire intermédiaire, dû au synclinal transversal qui a protégé la montagne Sainte-Barbe contre l'érosion. Il y a lieu de prévoir dans la région sud deux causes de réduction de la richesse houillère, l'appauvrissement et la disparition probable dans cette direction du faisceau de Bessèges et la suppression d'une partie de la série restante par des failles horizontales qui, dans cette région, voisine de l'arête du Rouvergue, auraient chance d'avoir raboté leur substratum et, par conséquent, fait disparaître

FIG .

28.

Dès lors il paraît légitime d'appliquer les données déjà reconnues à la prévision des teneurs dans les points inexplorés, et, de plus, en chaque point, la teneur devient, en tenant compte des courbes, un indice précieux pour déterminer l'âge de la couche. On voit ainsi, au moins pour l'avenir, une manière de comparer à distance l'âge des nouvelles couches de Rochebelle de celles de Malbosc et de Gagnières. L'hypothèse la plus probable semblerait actuellement d'admettre au-dessus de Gagnières (et même des Bouziges) l'existence d'un faisceau important de couches, qui, à Gagnières même, aurait été enlevé par rabotage, mais qui peut se retrouver, sous la nappe de charriage, dans d'autres parties du bassin plus éloignées du Rouvergue, et notamment sous le Mas Dieu. Pour en revenir maintenant à la question du charriage de Rochebelle, on voit que le peu qu'on connaît des courbes de cette région s'ordonne bien avec celles de Laval et de Saint-Jean, et paraît au contraire sans rapport avec les courbes probables de la région en place. Il y a donc bien là un argument qui s'ajoute à tous les autres. La fig. 1, Pl. IX, montre le tracé d'ensemble de la faille de charriage, tel qu'il résulte de cette hypothèse. Je me permets de faire remarquer combien ce contour, fait en somme de la juxtaposition de morceaux distincts et indé-

FIG .

29. — Coupe nord-est par le nouveau faisceau de Rochebelle.

un plus grand nombre de couches. Cette dernière hypothèse serait confirmée par l'étude de la faille triasique (faille houillère ayant rejoué après le Trias), qui longe le bord cristallin de la Favède à Boiscommun ; d'après les relations des couches de Boiscommun et de Pont-Gisquet avec celle des travaux de Rochebelle, cette faille serait là une faille descendante, c'est-à-dire qu'elle serait de celles qui, comme à Bessèges, suppriment une partie de la série (fig. 29). Taille des Cévennes et extension du terrain houiller du çôté de l'est. — Je ne voudrais pas terminer ce travail

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