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RICHESSES MINÉRALES DE LA SIBÉRIE

M. l'ingénieur Obroutschew (*), de 500 à 750 milligrammes d'or au kilogramme et seraient assez abondantes pour

FlG.

1.

Région aurifère de l'Olekma et du Vitim. Échelle

1 2.500.000'

donner par places aux roches une teneur globale de 7 à (*) Ces indications, comme un grand nombre de cëlle7qu7 suivent" sont empruntées à un travail de M. l'Ingénieur Obroutschew intitulé : hludes géologiques sur les montagnes de l'Olekma et du Vitim et sur leurs gisements aurifères.

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18 grammes d'or à la tonne; ces roches seraient les roches mères des gisements actuellement exploités. La circulation des eaux superficielles pendant les longues périodes d'émersion de la région (depuis la fin du paléozoïque jusqu'à la fin du tertiaire) aurait amené la formation de filons de quartz aurifère dans les fissures de ces roches, àl'aide des éléments qui leur étaient empruntés. La destruction de ces filons, contemporaine sans doute de la période glaciaire, aurait donné lieu, à la fin de l'époque pliocène, à la constitution d'une première série de placers au fond des vallées de cette époque. Ce serait là l'origine des traînées de sables aurifères, orientées sensiblement du nord-est au sud-ouest, que figure le croquis ci-dessus ; ces formations sont associées aux dépôts de la période glaciaire ; on trouve au dessus les alluvions aurifères des rivières modernes. Ces rivières, remaniant partiellement les placers anciens, ont donné lieu à la formation, le long des vallées actuelles, de placers post-glaciaires moins puissants et moins riches, mais recouverts par des épaisseurs beaucoup moindres de stériles, qui comprennent seulement quelques graviers et de la tourbe. On trouve donc deux types de placers bien distincts : les uns, les plus anciens, sont assez profondément enterrés sous des formations glaciaires appartenant à deux périodes successives, puis sous des alluvions modernes; ces placers, généralement très riches, sont exploités par travaux souterrains ; les autres sont récents, ils sont plus pauvres, mai* ils ne sont recouverts que d'une faible épaisseur de terrain stérile, ce qui permet de les exploiter à ciel ouvert. Le tableau ci-dessous, emprunté au travail de M. Obroutschew, fournit quelques chiffres relatifs à la richesse de placers de l'un et l'autre types, exploités il y a cinq ou six ans ; l'ensemble de ces chiffres peut donner une idée moyenne des conditions de l'exploitation de l'or dans la région.