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RICHESSES MINERALES DE LA SIBERIE

d'études géologiques d'ensemble, il n'y a que très peu de régions qui aient été explorées d'une manière un peu complète au point de vue de la recherche des gîtes minéraux utilisables; mais, de toutes façons, le fer et la houille paraissent présenter en Sibérie quelques beaux gisements. Il ne faut d'ailleurs pas perdre de vue, lorsque l'on cherche à compter les richesses minérales de ce pays, l'étendue immense (16 millions de kilomètres carrés) sur laquelle il se développe. Sans doute une bonne moitié de cette étendue peut passer, à juste titre, pour complètement inexplorée ; néanmoins les gisements que nous avons passés en revue sont disséminés sur des espaces qui représentent plus du tiers du pays, c'est-à-dire une étendue en rapport avec celle de l'Europe ou avec celle des ÉtatsUnis d'Amérique. En comparant l'ensemble des gisements connus dans ces pays à ceux de la Sibérie, on arrive à cette conclusion que, l'or excepté, il faudrait qtie l'on vienne à découvrir encore de bien nombreuses richesses dans le sol de la Sibérie, pour qu'il puisse être regardé comme vraiment riche au point de vue minéral. C'est ce qui arrivera peut-être un jour ; toutefois il n'est pas inutile de faire observer que le continent sibérien, dans toute sa partie septentrionale du moins, n'a été affecté que par les mouvements orographiques les plus anciens et qu'en particulier ceux de l'époque tertiaire, qui ont été accompagnés, en Amérique par exemple, de si importantes venues métallifères, ne se sont pas fait sentir en Sibérie.

RAPPORTS SDR LE FREIN LIPKOWSKI

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RAPPORTS AU COMITÉ DE L'EXPLOITATION TECHNIQUE DES CHEMINS DE FER SUR LE

FREIN A AIR COMPRIMÉ SYSTÈME LIPKOWSKI.

PREMIER RAPPORTf). Paris, le 12 juillet 1898.

L'Administration des Chemins de fer de l'État, en suite d'une dépêche ministérielle du 11 juillet 1895, a exécuté des expériences sur des trains d'essai munis du frein à air comprimé du système Lipkowski. Description sommaire du frein Lipkowski. — Le frein Lipkowski repose, quant au serrage, sur le même principe que le frein Wenger, en ce sens que l'effort moteur résulte d'une dépression produite sur une des faces d'un piston dont l'autre face est constamment pressée par l'air d'un réservoir local. Ce qui l'en distingue et ce qui est le trait le plus caractéristique du système, c'est que le serrage est obtenu en deux étapes. A cet effet, le piston est double, formé de deux disques calés sur une même tige, ou, si l'on veut, d'une partie centrale, dont la surface est le cinquième du total, et d'une partie annulaire ou en couronne qui forme les quatre cinquièmes. Dans la première période, la partie (*) Présenté par une Commission composée de MM. Vicaire, président , Léauté et Mayer.