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SUR LA CRISTALLOGRAPHIE DU FER

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SUR LA CRISTALLOGRAPHIE DU FER

le permanganate de potassium et dans l'acide sulfurique concentré, desséché par une longue colonne de ponce sulfurique et d'acide phosphorique anhydre, dont le bon fonctionnement a été vérifié et dirigé, enfin, pour achever au besoin la purification, sur une colonne de cuivre chauffé au rouge sombre. La fin de l'opération était indiquée par la cessation du dégagement d'acide chlorhydrique gazeux. La vitesse du courant d'hydrogène a été, d'habitude, de deux ou trois bulles par seconde, avec variations d'ailleurs assez étendues. La réduction du chlorure ferreux par la vapeur de zinc a été effectuée une fois dans une atmosphère d'hydrogène que nous avions trouvée peu active à 1 .000° et, les autres fois, dans une atmosphère d'azote. L'azote était, à l'ordinaire, préparé d'avance par le cuivre et l'ammoniaque, purifié par l'acide sulfurique dilué, la potasse et le cuivre au rouge sombre, desséché par la ponce sulfurique et l'acide phosphorique anhydre. On a vérifié que le fer obtenu ne contenait pas de zinc. Quelle que soit la méthode employée, le chlorure ferreux est réduit en partie à l'état de vapeur. On trouve d'habitude une éponge de fer dans la nacelle qui contenait le chlorure et un dépôt plus ou moins abondant sur les parois de cette nacelle et sur les parois du tube au voisinage. Nous avons aussi introduit, dans quelques expériences, en aval de la nacelle par rapport au courant gazeux, des tablettes de porcelaine dégourdie sur lesquelles il s'est formé des cristaux très petits et très clairsemés, mais souvent très purs. Dans tous les cas, il y a lieu de distinguer les enduits formant une pellicule continue, les dendrites qui, parfois, s'en détachent et les cristaux proprement dits qui s'isolent de préférence sur leurs bords. Chacun de ces produits demande une étude spéciale par des méthodes appropriées.

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Les cristaux n'ont jamais été assez gros pour être séparés et mesurés au goniomètre. On les a examinés au microscope en utilisant à la fois la lumière du jour, celle d'un bec Auer réfléchie par le miroir parabolique de Sorby et celle d'une lampe à incandescence renvoyée sur l'objectif par le prisme à réflexion totale de Nachet. Dans ces conditions, les facettes éclairées paraissent respectivement bleues, blanches ou rouges, suivant qu'elles le sont par le premier, le second ou le troisième mode d'éclairage. Les éclairages obliques donnent en perspective les formes générales, et l'éclairage vertical montre sans déformations notables, avec leurs vrais angles, les faces qui se trouvent être à peu près parallèles à l'horizon . Les dendrites sont quelquefois assez longues et assez indépendantes pour qu'on puisse en détacher quelquesunes de leur support sans trop les détériorer. D'autres fois, on réussit à isoler les plus grosses du fouillis où elles

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étaient engagées en faisant, par un acide, une attaque ménagée qui dissout d'abord les plus fines. Pour étudier celles qu'on est parvenu à séparer, on les place, l'axe horizontal, en A, à l'extrémité pointue d'un aimant B en forme de crayon (fig. 1 , dans le texte). L'aimant B tourne à frottement doux dans une douille C, et son extrémité de droite porte une manivelle munie d'une aiguille, E, qui parcourt les divisions d'un cercle gradué, F. Un butoir G,