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SUR LA CRISTALLOGRAPHIE DU FER

SUR LA CRISTALLOGRAPHIE DU FER

d'un grain au voisin. Malgré les conditions si différentes de leur genèse, nos produits de synthèse et les fers de l'industrie ont même structure, ce qui justifie notre méthode expérimentale. Cette identité parait aussi prouver que la distinction faite par M. Heyn entre les figures de croissance et les figures de corrosion, distinction qui d'ailleurs était prudente au moment où elle a été posée et qui reste toujours juste, en règle générale, ne s'applique pas, en fait, au cas particulier qui nous occupe.

14° Mêmes conditions que pour l'expérience 13, l'atmosphère d'hydrogène étant seulement remplacée par

12G

Conclusions. — Le fera et le fer Z cristallisent identiquement, ce qui est une condition nécessaire, sinon suffisante, de leur isomorphisine. rendu probable, d'ailleurs, par le caractère progressif de leur transformation mutuelle. La forme cristalline est le cube avec modifications fréquentes sur les arêtes, tantôt b 1 , tantôt 6 2 , autant qu'on en peut juger en l'absence de mesures exactes. Pas demodifications sur les angles.

une atmosphère d'azote. Dans les expériences 13 et 14, on avait cru pouvoir introduire progressivement les nacelles, dans la pensée que la réduction du chlorure ne serait pas notable, du moins dans l'azote, au-dessous du point d'ébullition du zinc. Cette supposition ayant été ultérieurement reconnue mal fondée, on a refait l'expérience (n° 15) dans une atmosphère d'azote, en introduisant brusquement la nacelle après le réglage; les essais 13, 14 et 15 ont d'ailleurs fourni les mêmes résultats. Les deux méthodes, celle de Péligot et celle de Poumarède, donnent des produits cristallisés qui dérivent du même type ; mais la réduction par l'hydrogène engendre des cristaux proprement dits plutôt que des dendrites, et la réduction par le zinc en vapeur des dendrites en abondance plutôt que des cristaux. Ci-dessous la description des résultats.

Cristallographie du fer y. On a fait, pour fer y, cinq expériences, numérotées de il à 15, toutes cinq au four Mermet dans la porcelaine : 1*1° Méthode de Péligot à la température maximum dir four, soit au voisinage de 1 .000° ; 12° Entre 924 et 965°, méthode de Péligot. Dans les deux cas, la nacelle contenant le chlorure defer était introduite brusquement au milieu du four après le réglage de la température ; 13° Méthode de Poumarède. à la température maximum du four, soit 1.000° environ; atmosphère d'hydrogène; la nacelle contenant le chlorure, portée par une nacelle plus grande contenant le zinc, a été introduite très progressivement dans la région chaude après le réglage ;

Cristaux isolés. —• Ce sont encore des cubes (photogramme 1, Pl. III, 250 diam., éclairage oblique). Fréquemment les cubes sont modifiés sur les angles par des troncatures a 1 . Nous n'avons pas rencontré d'octaèdres bien authentiques ; le cubo-octaèdre régulier est rare, mais a été trouvé. En général, les troncatures ne portent pas sur tous les angles et ne sont pas également développées, et on a toutes sortes de combinaisons de l'octaèdre et du cube. Mais la difficulté des observations ne nous permet pas de conclure à l'existence d'une niériédrie. Modes d'association. —

1" Deux ou plusieurs cubes

peuvent s'associer par les faces. On aperçoit assez souvent des groupes de quatre cubes.