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SUR LA CRISTALLOGRAPHIE DU FER

SUR LA CRISTALLOGRAPHIE DU FER

Un de ces groupes est représenté en lumière verticale par le photogramme 7, Pl. III (250 diam.), et montre, par conséquent, les quatre faces horizontales en vraies formes. Les photogrammes 4, 5 et 6, Pl. III (250 diam.), sont ceux des mêmes associations en lumière oblique ; l'angle interne est la plupart du temps évidé, du moins dans les produits de la méthode de Poumarède ;

(éclairage oblique). On voit que les cubes sont souvent évidés en trémies et que le cube terminal (photogramme 18) peut présenter un angle rentrant correspondant à l'angle rentrant formé par le groupement des cubes sous-jacents, conformément à l'un des modes de terminaison indiqués plus haut. C'est la succession des angles rentrants qui se réduirait à une cannelure longitudinale dans une dendrite de même formation à éléments non différenciés. On peut aussi trouver des trémies qui relèvent du même mode d'association et qui rappellent celles du chlorure de sodium (photogramme 17, Pl. III, 250 diam.,

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2° Peux ou plusieurs cubes parallèles ayant une partie commune s'associent en retraite les uns par rapport aux autres (fig. 2 et 3 dans le texte), comme il a déjà été dit à propos des fers a et |3. L'axe de l'association est probablement un axe binaire ou, plus souvent, un axe ternaire des éléments constituants. On peut voir sur le photogramme 8, Pl. III (250 diam., éclairage oblique), une partie de cube portant un petit cube parallèle sur chacun de ses angles libres ; cette disposition est commune parmi les diamants du Cap; c'est ici le point de départ d'associations plus compliquées qui seront décrites ultérieurement ; 3° Deux cubes s'accolent ou, si l'on préfère, se maclent par une troncature a 1 . Ce mode d'association est, jusqu'à présent, le seul qui soit propre au fer y. Les deux précédents sont communs à toutes les variétés du fer. Dendrites. — Les types de dendrites sont assez nombreux. Nous les avons étudiés par les moyens déjà indiqués, et nous décrirons en détail les principaux d'entre eux : 1° Le mode d'association n° 1 (allongement suivant un axe quaternaire) paraît rare dans nos produits de synthèse ; 2° Le mode d'association n° 2, en se poursuivant, donne lieu aux dendrites figurées par les photogrammes 2 (100 diam.), 3 (250 diam.) et 18 (75 diam.) de la Pl. III

éclairage oblique). Ces groupements, comme nous l'avons déjà dit, ne sont pas caractéristiques du fer y. Le fer a et le fer ,3 les comportent également, quoique moins bien développés à l'ordinaire, probablement en raison de la température plus basse de formation. 3° Imaginons un triangle rectangle isocèle ABC (fig. 8 dans le texte) formé d'une ou plusieurs épaisseurs de petits cubes soudés par leurs faces, triangle limité suivant AC et BA par les faces p d'une file de cubes intégrants et suivant BC par une troncature commune a 1 . Imaginons maintenant que deux de ces B triangles s'accolent par les troncatures a x : on aura ce que Poumarède a appelé des tétraèdres creux (photogrammes 11 et 12, Pl. III, 250 diam.). Le photogramme 11 est éclairé par la lumière verticale et ne montre qu'une face, non déformée, c'est-à-dire un triangle rectangle isocèle; le photogramme 12, éclairé obliquement, montre l'ensemble du solide. Les faces peuvent être évidées (photogramme 15, Pl. III, 250 diam., éclairage oblique). Tome XVIII, 1900.

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