Annales des Mines (1900, série 9, volume 18)
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SUR LA CRISTALLOGRAPHIE
SUR LA
DU FER
Les faces du groupement, au lieu d'être formées par un seul triangle rectangle, sont fréquemment découpées en dents de scie (photogramme 14, Pl. III, 250 diam., éclairage oblique). Deux tétraèdres creux semblables peuvent avoir une face commune réduite alors à deux fragments de triangles rectangles isocèles à hypoténuses parallèles (photogramme 10, Pl. III, éclairage vertical, 250 diam.). Cette face commune est le fond d'une sorte de gouttière dont les deux joues sont formées d'une ou plusieurs dents de scie : le photogramme 13, Pl. 111(250 diam.), éclairé en lumière oblique, laisse voir le fond de la gouttière et l'une des joues interrompue par le support; le photogramme 16, Pl. III (100 diam., éclairage oblique), est celui d'une gouttière plus complète, mais un peu détériorée par l'acide chlorhydrique, quia servi à l'isoler d'un fouillis d'autres dendrites ; l'une des joues est éclairée et les extrémités de quelques dents de l'autre joue se détachent en noir sur le fond moins sombre. Dans le groupement précédent, une joue peut, à son tour, être coupée et remplacée, toujours suivant le même procédé, par une portion d'un troisième tétraèdre creux. Le fond de la gouttière devient donc lui-même une gouttière, comme le montre en coupe et en élévation la fig. 9, dans le texte; la moitié, invisible' sur l'élévation, serait semblable à la moitié visible. A l'appui de cette interprétation, on a, d'une part, la présence fréquente, sur les joues et le fond des gouttières, de stries ou de cristaux parasites qui révèlent, par leur orientation, celle des cubes intégrants, et, d'autre part, la mesure des angles ABC, BCD, CDE (fig. 9, coupe). Ces angles, s'ils résultent vraiment de l'accolement de deux troncatures a 1 , doivent être de 109° 28'. Nous en avons mesuré un certain nombre en faisant tourner la dendrite, placée aussi horizontalement que possible, sous
CRISTALLOGRAPHIE DU
FER
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l'objectif du microscope et relevant les rotations nécessaires pour amener chacune des faces en position verticale, successivement dans les deux sens. Et nous avons bien retrouvé l'angle théorique, du moins à 2 ou 3° près en plus ou en moins, c'est-à-dire dans les limites d'erreur que comporte le maniement de préparations aussi délicates et qu'il est impossible d'isoler, mécaniquement ou chimiquement, sans les maltraiter quelque peu; Coupe
Elévation.
C
FIG. 9.
4° Soit une file de cubes parallèles étagés et emboîtés par un angle de façon que l'axe de la file soit un axe ternaire des éléments (fig. 3 dans le texte) ; supposons maintenant qu'une seconde file semblable s'associe à la première, chacun des individus de l'une étant accolé à l'individu correspondant de l'autre par une troncature a 1 ; nous obtiendrons la disposition de la fig. 10 dans le texte. Mais chaque individu tend à donner naissance à des colonies secondaires. Dans le cas le plus simple, les deux faces en regard de deux éléments conjugués, faces marquées |) sur là fig. 10, servent de support à deux nouveaux FIG. 10. — Plan, cubes, parallèles chacun aux cubes de sa file : ces doux cubes se rencontrent dans leur croissance et se limitent e :i formant un solide à six faces