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dont chaque face est un triangle rectangle isocèle, les angles droits étant groupés par trois autour de deux sommets opposés. Cette disposition est très commune. Les photogrammes 5, 6, 7 et 8, Pl. IV (100 diam., éclairage oblique), montrent les différents aspects d'une telle dendrite quand on la fait tourner de 45 en 45° autour de son axe ; la dendrite ayant deux plans de symétrie, une rotation complète ramènerait deux fois la fig. 0 et la fig. 8, et quatre fois les fig. 5 ou 7, qui sont semblables, au sens près. Les photogrammes 5 et 6 montrent en même temps la formation des branebes sur quelques individus. Le processus de la génération est toujours identique. Ce type de dendrite est, jusqu'à présent, caractéristique du fer y. Les terminaisons peuvent se faire, conformément à l'une des deux règles que nous avons énoncées, soit par emboîtement d'individus décroissants et se fondant en une pointe aiguë (photogramme 9, Pl. IV, 134 diam., éclairage oblique), soit par la formation d'un solide synthétique où sont représentées en vraie direction les faces des individus composants. Dans le cas considéré, chaque file de cubes fournit trois plans rectangulaires, et le solide terminal est encore le même double tétraèdre trirectangle, qui forme aussi les becs de la dendrite. Modes d'association des dendrites. — Les groupements relativement simples que nous venons de décrire se composent à leur tour en associations plus complexes. Le photogramme 1, Pl. IV (25 diam., éclairage oblique), représente, un peu détériorée par les manipulations, une dendrite à branches implantées normalement. La nervure 1 axiale est encore formée de cubes parallèles empilés en gradins suivant un axe ternaire ; mais les branches se

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forment par un autre mode d'empilement suivant un axe binaire des cubes constituants (photogramme 10, Pl. IV, 134 diam., éclairage oblique); ces branches elles-mêmes portent normalement une série de gouttières de longueur décroissante. Dans le photogramme 2, Pl. IV (25 diam., éclairage oblique'), trois dendrites principales partent d'un centre commun en faisant entre elles des angles de 120°; leurs branches sont à 60° sur leurs axes. Une quatrième dendrite est en saillie sur le plan des trois autres ; elle ne pouvait donc être mise au point, et elle est figurée sur le photogramme par une sorte de nuage. Sur le photogramme 3, Pl. IV (75 diam., éclairage oblique), on aperçoit un groupe de dendrites, d'un type commun aux fers a, ,3 et y, également inclinées d'environ 60° sur l'axe commun ; l'axe est masqué par d'autres branches situées dans un plan perpendiculaire au tableau. On retrouve encore les trois directions à 120° (ou les six directions à 60°, si l'on tient compte des prolongements) sur le photogramme 4, Pl. IV (250 diam., éclairage vertical). Chaque branche est elle-même une dendrite simplifiée et passant au fer filiforme, mais souvent terminée par un cube, difficilement reconnaissable sur la photographie, dont la forme et l'inclinaison donnent la clé de la structure interne. Telles sont les principales associations obtenues par synthèse. On pourrait trouver qu'il reste une lacune à combler pour les relier aux édifices cristallins qui caractérisent le fer y dans les produits industriels, et qui sont, comme on l'a vu dans la première partie de ce travail (*), des squelettes d'octaèdres emboîtés suivant les axes quaternaires. En réalité, cette lacune n'est qu'apparente, comme il (*) Annales des Mines, série IX, t. XVII, p. HO et suiv.