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SUR LA CRISTALLOGRAPHIE DO FER

structure entre les dépôts continus de la méthode de Péligot condensés vers 1.000° et le fer massif de l'industrie à la même température. Conclusions. — Le fer y cristallise dans le système cubique ; ses formes cristallines sont des combinaisons du cube et de l'octaèdre partant du cube parfait pour se rapprocher, dans les circonstances favorables, de la symétrie octaédrique. Associations très fréquentes par accotement de troncatures a'. Pas de modifications sur les arêtes.

Cristallisation par recuit.

Si nous avons prêté une attention aussi minutieuse à la cristallographie du fer, en insistant sur des détails qui n'auront probablement, pour les minéralogistes de profession, qu'un très médiocre intérêt, c'est dans l'espoir que nos recherches pourront être de quelque utilité dans l'étude des produits sidérurgiques et de leurs méthodes de traitement. Au surplus, nous ne faisons que suivre, de loin, les traditions créées par M. le Prof. Tschernoff. Parmi les questions qui se rattachent directement à la cristallographie du fer, il n'en est guère de plus importante ni de plus attachante que celle du recuit et des transformations de grain qui l'accompagnent. C'est une des questions de prédilection de M. le Prof. Howe. Nous l'abordons ici par deux procédés en partie nouveaux ou plutôt renouvelés. L'un, imité de M. Saniter, consiste à attaquer l'acier, à une température donnée, par l'acide chlorhydrique gazeux. Le métal est chauffé et refroidi dans une atmosphère d'hydrogène qui produit d'ailleurs une décarburation superficielle plus ou moins avancée. Le seul avantage de

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cette manière d'opérer est que le réactif peut être introduit ou supprimé à volonté par un dispositif trop simple pour qu'il soit utile de le décrire et n'agit qu'à une température exactement définie, ni au dessus ni au dessous. Le deuxième procédé se borne à recuire purement et simplement dans l'hydrogène, à une température et pendant un temps connus, une coupe préalablement polie du métal à étudier. Ce procédé, appliqué par l'un de nous dès 1888 (*), n'avait alors donné que de maigres résultats ; mais la faute en était à l'insuffisance d'une technique micrographiquo qui paraît aujourd'hui enfantine et, particulièrement, à l'imperfection du polissage: le principe n'était pas mauvais. Attaques par l'acide chlorhydrique gazeux. — Cette méthode d'attaque a été appliquée incidemment et directement. Dans quelques-unes de nos expériences pour faire cristalliser le fer par la méthode de Péligot, nous avons introduit dans le tube, en aval de la nacelle par rapport au courant gazeux, une lame, polie sur une face, de fer fondu approchant de la pureté. Il peut se faire un dépôt de métal réduit sur la lame au voisinage de la nacelle ; niais, à mesure que l'on approche de la sortie, l'atmosphère, pendant la durée delà réduction, se charge d'acide chlorhydrique et, comme la réaction est réversible, on trouve une région au-delà de laquelle la lame est restée nue et a pu s'attaquer. Dans les expériences pour fer y. ou ,3, l'attaque d'une lame entre 650 et 820° environ donne' des figures identiques à celles que l'on obtient par l'attaque à froid, suffisamment prolongée, du même échantillon au moyen de l'acide azotique étendu ou du chlorure double de cuivre et (*) Annales des Mines, série VIII, t. XIV, p. 62.