Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1900, série 9, volume 18)

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NOTE SUR DES ACCIDENTS

peur d'une batterie de deux chaudières timbrées à G kilogrammes. Deux détendeurs étaient interposés sur le tuyau d'arrivée, ainsi qu'une soupape, entre le dernier détendeur et le récipient. L'eau condensée, évacuée à l'aide d'une double cuiller (Pl. XIII, fig. 9), qui l'écopait sur la génératrice inférieure pendant la rotation du récipient, pour la déverser dans un tuyau disposé dans l'axe du tourillon de l'appareil (Pl. XIII, fig. 8 et 10) et aboutissant à un extracteur automatique. Celui-ci (Pl. XIII, fiq. 11) était constitué par une cloche flottante qui, grâce à l'intervention de glissières hélicoïdales, était animée d'un mouvement de rotation dans un sens ou dans l'autre, selon qu'elle se déplaçait de bas en haut ou de haut en bas. Par sa rotation, la cloche déterminait, dans le même sons, celle d'une vis qui portait le clapet d'une soupape d'évacuation. La vis et [la cloche étaient en raison de l'existence d'un jeu de glissières, indépendantes l'une de l'autre dans le sens vertical ; l'orientation relative du pas de la vis et des glissières hélicoïdales de cloche était inverse : si donc la cloche s'abaissait, le clapet s'élevait, et réciproquement. L'enquête a conduit à penser que cet appareil ne devait pas fonctionner convenablement et que, pour ce motif, la cloche avait été calée dans une position fixe, correspondant à une faible ouverture de la soupape. En résumé, il est prudent de prendre sur de tels appareils toutes les mesures utiles pour que, quelles que soient les manoeuvres des ouvriers dont il est impossible de répondre à l'avance, aucune surpression ne soit à redouter.

SURVENUS DANS L'EMPLOI DES RECIPIENTS DE VAPEUR

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1° Les récipients considérés doivent être bien construits ; 2° Ils doivent être entretenus en bon état ; 3° Ils ne doivent jamais être soumis à une pression excessive. Toutefois, cette simplicité des conclusions résulte de la nature même de la question ; les récipients de vapeur ne sont pas soumis, en effet, à la grande variété de cause qui amènent les accidents de chaudières. Ils ne sont pas chauffés directement et, abstraction faite des actions chimiques spéciales qui échappent au caractère sommaire et général de la présente étude, c'est d'ordinaire aux causes de faiblesse les plus simples qu'ils cèdent en cas d'accidents. Néanmoins, la fréquence et la gravité des accidents révélés par la statistique recommandent ces conclusions, quelque simples qu'elles soient, a la vigilance éclairée des chefs d'industrie.

CONCLUSIONS.

Les considérations qui précèdent amènent à des conclusions que leur simplicité aurait semblé, a priori, devoir rendre superflues : Tome XVIII, 1900.

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