Annales des Mines (1900, série 9, volume 18)
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CONGÉLATION
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neuses do Favières, Vandeléville, Tramont, .Beuvezin, Aboncourt, ne peut être considérée comme un bassin. Une seule lentille parait susceptible d'être exploitée et a été Concédée à Sion-Saxon. Actuellement, la superficie des terrains concédés en Meurthe-et-Moselle est de 58.125 hectares répartis en 112 concessions situées : 46 dans le bassin de Nancy (Sion compris) ; 66 dans l'arrondissement de Briey; 28 dans le groupe de Longwy; 20 dans le groupe de Mairy-Landres : 18 dans le groupe de l'Orne. Bassin minier de l'Orne. — Ce bassin s'étend en France, le long de la vallée de l'Orne et de son afHuent l'Yron qui reçoit le ruisseau de Longeau, depuis Brainville en Woevre, au sud-ouest de Oonflans, jusqu'à la frontière franco-allemande . Il est limité au nord parla faille d'Avril et par la région stérile qui sépare le bassin de l'Orne du bassin de MairyLandres. Au sud, il confine à la partie pauvre souvent désignée sous le nom de région d'Ars. Il se prolonge de l'autre côté de la frontière, en Lorraine annexée, où il fait l'objet de plusieurs exploitations. Les couches viennent affleurer dans la région de Moyeuvre, où une concession fut instituée dès 1834'. L'Orne, affluent de la Moselle, coule de l'ouest à l'est; et les terrains sont, au contraire, inclinés de l'est à l'ouest, de sorte qu'entre Moyeuvre et Brainville la profondeur à laquelle se trouve le minerai, sous le sol, va en augmentant rapidement , d'une part parce que le sol monte, d'autre part parce que les couches plongent. Le minerai, (pti, à Moyeuvre, est au niveau de l'Orne, se trouve,.! Auboué, à 120 mètres sous l'Orne, et à Porcher, près Brainville, à 210 mètres sous l'affluent de l'Orne. Ce bassin comprend actuellement 18 concessions s'éteB-
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dant sur une superficie do 15.735 hectares. Ces concessions ont été accordées à partir de 1884, à la suite d'une première série de recherches commencées en 1882 et au eours desquelles on avait découvert l'existence, jusque-là insoupçonnée, de couches exploitables, à 15-25 mètres au-dessous du toit de la formation ferrugineuse. Les trois premières concessions furent instituées par un décret du II août 1881, en faveur des trois sociétés suivantes : Pont-à-Mousson, Yezin-Aulnoye, Gorcy. Sondage n° 1 de la Société de Pont-à-Mousson, institution de la concession d'Auboué. — Le sondage n° 1 fut exécuté en 1882, sur le territoire de la commune de Hoinécourt, à peu de distance de la frontière, et sur la rive droite de l'Orne, à 1.500 mètres environ au sudouest de l'emplacement qu'occupe actuellement la gare de Hoinécourt- Joeuf. Les terrains traversés sont représentés par la coupe (/%.l, Pl. XV). L'orifice du sondage est à la cote 206,27. Après avoir traversé les assises du Bajocien et les marnes micacées, le sondage atteignit la formation ferrugineuse à la profondeur de 110 m ,55 et à la cote 95,72. La coupe de la formation ferrugineuse, relevée d'après le sondage, fut la suivante : 2" l ,70 de calcaire gris peu ferrugineux; 3 m ,05 de calcaire ferrugineux inexploitable (couche rouge); 7 m ,85 de bancs calcaires ; 1 "',85 de minerai brun calcaire inexploitable (couche jaune) ; 4 mètres de bancs calcaires ; 5"', 30 de couche grise de minerai de bonne qualité, avec nombreuses jntercalations de bancs calcaires peu épais et obliques ;