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FONÇAGE PAR CONGELATION DU PUITS N°

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avec strates obliques de calcaires ferrugineux eoquilliers. Elle est seule exploitable. La couche rouge est un calcaire ferrugineux avec quelques passages de minerai jaune à grandes oolithes. Elle est inexploitable. La couche jaune est formée d'un minerai gris jaunâtre très calcaire, avec strates obliques de calcaires eoquilliers. Elle est également inexploitable. La couche brune est un minerai brun rougeâtre, siliceux, pauvre. Elle n'est pas séparée de la couche verte, qui s'en distingue par sa coloration et se compose d'un minerai encore plus pauvre et plus siliceux. Sondage n" 3. — Au sondage n° 3, commencé le 5 décembre 1896 et terminé le 9 février 1897, la formation ferrugineuse fut recoupée à la profondeur de88 m ,70; la couche grise, seule- exploitable, a une épaisseur totale de 3 m ,77, minerai brun alternant avec des bancs de calcaires eoquilliers. La couche rouge ne se distingue pas nettement du calcaire ferrugineux pauvre qui l'entoure. La couche jaune serait un peu meilleure qu'au sondage n° 2, avec de rares strates calcaires. La couche brune et la couche verte sont toujours composées de minerai siliceux pauvre. Sondage n" 4. — Au sondage n° 4, commencé le 2 février 1 899 et terminé le 14 avril 1899, la formation ferrugineuse a été rencontrée à une profondeur de 143 m ,85. La couche grise y a été recoupée avec une épaisseur totale de 5 m ,33, ce qui confirme le résultat du sondage h° 1 le plus voisin. C'est un minerai gris brunâtre à taches rouges, avec alternances de veines irrégulières de calcaire gris plus abondant au pied et au toit de la couche. La couche jaune, qui a l ra ,90 d'épaisseur, est composée d'alternances de bon minorai avec des lits de calcaires.

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DE LA MINE DE FER D'AUBOUÉ

Les trois autres couches, rouge, brune et verte, offrent les mêmes particularités que dans les autres sondages déjà cités. En dehors des couches proprement dites, la formation ferrugineuse comprend, à sa partie supérieure, des calcaires ferrugineux; en outre, au-dessous de la couche grise, se trouve un banc de minerai siliceux pauvre, puis commence une zone marneuse. Au-dessous de la couche jaune, ce sont des calcaires mélangés de bancs marneux; après la couche verte, qui est elle-même pyriteuse, les sondages ont rencontré des marnes verdâtres, très pyriteuses et dans lesquelles ils ont tous été arrêtés. Étude géologique. — Pour déterminer exactement les courbes de niveau du mur de la couche grise, le nombre de sondages était trop restreint; — mais un sondage de 120 à 150 mètres, avec prise de carottes, coûte de 12.000 à 15.000 francs, et son exécution exige plusieurs mois ; — on ne pouvait donc multiplier indéfiniment les sondages. Il fallait trouver des points intermédiaires qui ne pouvaient être fournis que par l'étude géologique de la concession. Les documents que l'on possédait pour servir de base à cette étude étaient les coupes schématiques des terrains de la vallée de l'Orne, dressées d'après les recherches exécutées autrefois, dans le département de la Moselle, par M. Jacquot, alors ingénieur en chef des Mines à Metz, et dans le département de Meurthe-et-Moselle par M. Braconnier, autrefois ingénieur des Mines à Nancy. La fig. 1 ci-après donne les successions des terrains d'après ces auteurs ; les désignations qu'ils ont employées, pour distinguer les assises caractéristiques, sont rapprochées de celles de la carte géologique de France. Comme il a été dit plus haut, la formation ferrugineuse se trouve au sommet du lias, sous un épais banc de Tome XVIII, 1900.

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