Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1900, série 9, volume 18)

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FONÇAGE FAR CONGÉLATION DU PUITS N°

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Suivant une direction générale, sensiblement perpendiculaire aux deux précédentes, la faille de Briey longe les limites communes avec les concessions de Valleroy et de Moineville ; elle affecte très peu la concession d'Auboué. Son existence a été révélée par plusieurs recherches; mais l'importance de son rejet est mal déterminée ; cette faille présente d'ailleurs peu d'intérêt pour la concession d'Auboué. En résumé, cette concession renferme une seule couche exploitable partout : c'est la couche grise. Elle est divisée par les failles en trois régions distinctes, dont la plus basse va d'abord être exploitée. La région la plus haute sera reconnue ultérieurement par un ou plusieurs sondages, quand on aura terminé les travaux du puits d'Auboué. La région intermédiaire, dite zone failleuse de la Sarre, présentera, si elle est abordable, de grandes difficultés d'exploitation. Essais d'eau dans les sondages. — L'importance do la venue d'eau que l'on rencontrerait en fonçant un puits dans la concession d'Auboué était inconnue. Les exemples de fonçages entrepris dans les concessions voisines, de Jeeuf et d'Homécourt, et dans les exploitations de la Lorraine annexée, faisaient redouter pour Auboué une venue d'eau d'autant plus importante que l'on devait placer le puits à une distance relativement faible de la faille de l'Orne. Il était intéressant de se rendre compte de la venue d'eau dans un simple sondage, et d'obtenir ainsi un indice sur la venue éventuelle dans un puits de grande section, suivant qu'il serait creusé dans telle ou telle région de la concession. Ar oici de quelle manière furent faits les essais dans les sondages 2, 3 et 4.

DE LA MINE DE FER DAUBOUÉ

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A l'aide d'une soupape dont la capacité était soigneusement mesurée, on enlevait l'eau le plus rapidement possible clans le sondage terminé, de manière à y faire baisser le niveau. Lorsque ce niveau devenait stationnaire, la quantité d'eau enlevée par minute représentait la venue d'eau dans le sondage. Ces essais n'ont, bien entendu, qu'une valeur de comparaison entre les venues d'eau probables dans les différentes régions sondées. Les résultats de ces essais sont représentés graphiquement par les fig. 2,3,4, Pl. XV. Au sondage n° 2, on a trouvé une venue d'eau de 100 litres par minute en abaissant le niveau de 40 mètres dans le sondage. Au sondage n° 3, on a trouvé 166 litres par minute pour 33 mètres d'épuisement. Enfin, au sondage n° 4, on a relevé 89 litres par minute pour un épuisement de 3'", 50. Le diamètre de ces sondages était de 0 m ,400 pour les n os 2 et 3, et de 0 m ,600 au n° 4.

CHAPITRE II. Étude de la mise en exploitation. Champ d'exploitation et tonnage projeté du siège n° 1. — L'examen du plan du mur do la couche grise, tracé d après l'étude géologique de la concession, montre que cette dernière est divisée en deux zones exploitables absolument distinctes, séparées par la faille de l'Orne. L'exploitation doit naturellement commencer en partant du point le plus bas, de manière à obtenir, dans l'intérieur de la mine, un roulage favorisé par la ponte des couches. Cette disposition facilitera aussi l'épuisement des eaux que l'on rencontrera très abondamment dans l'exploitation des couches, qui sont parmi les assises les plus aquifères