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FONÇAGE PAR CONGÉLATION DU PUITS N°

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déblais, amenée aux molettes par inadvertance du machiniste et retombant sur les trappes, ne puisse les briser. L'adoption des trappes roulantes impliquait l'idée d'ouverture du puits pendant que la benne descendait ou stationnait au fond. Pour parer à l'inconvénient résultant de cette ouverture, il fut établi autour de l'orifice un système de garde-corps constitué par des barrières pleines. De plus, la toiture de la baraque fut rhabillée, en dessous des tuiles, par des voliges jointives. Quant à la sortie des déblais, elle fut effectuée à l'aide de bennes (euffats, paniers), suspendues au câble d'un treuil à vapeur à deux tambours. On avait prévu, pour l'extraction de ces déblais, deux câbles parallèles écartés de l m ,80; mais un seul a été mis en service, en raison delà faible profondeur et des inconvénients de la circulation dans le puits de deux bennes non guidées; d'ailleurs, pour une aussi faible profondeur, un seul câble peut parfaitement assurer un service assez rapide. Le treuil était à deux cylindres à vapeur et à deux vitesses variant dans le rapport de 1 à 6. Pour changer la vitesse de rotation des tambours, il fallait démonter l'arbre intermédiaire, ce qui entraînait, au moment de la descente des pièces lourdes, l'obligation de faire toutes les manœuvres accessoires à vitesse réduite ; d'où : perte de temps. Il vaudrait mieux avoir un rapport de vitesses moindre, 1 à 3 par exemple, avec embrayage rapide et facultatif. Les bennes ou paniers, en forme de tonneau, étaient en tôle, de la contenance de 5 hectolitres environ. Pour le déchargement, ces bennes se plaçaient sur un chariot spécial à châssis oscillant ; le tonneau chargé se trouvait en équilibre instable sur le chariot ; mais il était maintenu immobile au moyen d'un arrêt pendant le transport des déblais. L'équilibre du tonneau redevenait stable lorsque la charge avait disparu ( fig. 8 et 9, Pl. XV;.

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DE LA MINE DE FER DAUBOUÉ

Le seul inconvénient de ce système est la forme des lennes;il serait préférable, pour la facilité du déchargement, qu'elles soient cylindriques ou tronconiques. Les abords du puits étaient protégés par des barrières pleines en bois avec portes à charnières. Sur les voies de roulage étaient placés des arrêts mobiles pour éviter qu'une benne lancée par inadvertance ne vînt tomber dans le puits. La circulation du personnel dans le puits se faisait par les bennes ; les ouvriers étaient munis de ceintures de .sûreté accrochées au câble du treuil. Pendant les quatre premiers jours du fonçage, on ne marcha qu'avec un poste, en raison de la difficulté qu'il y avait de se procurer le personnel nécessaire dans un pays où l'idée d'un travail exécuté dans une atmosphère à basse température inspirait une méfiance non justifiée. Cependant, le cinquième jour, on put organiser trois postes avec un personnel restreint comprenant 8 hommes par poste. Au bout de peu de temps, le personnel fut au complet, et on n'eut plus, de ce côté, aucune cause de retard. La surveillance du travail était faite par un chef porion ayant sous ses ordres deux porions. Les ouvriers du fond étaient répartis en trois postes •comprenant chacun: 1 chef de poste, 7 mineurs, 7 ou 8 aides-mineurs. Le personnel du jour était divisé en deux postes comprenant chacun: 1 chauffeur, 2 machinistes à la congélation, I machiniste au treuil, 1 aide-machiniste, 1 moulineur, 2 rouleurs, 1 lampiste (faisant fonctions de garde-magasin ou garde de nuit). Il y avait donc, en tout, par vingt-quatre heures, 50 à 55 hommes employés au fond et 18 au jour. Fonçage proprement dit. — Les travaux de fonçage du Pmts furent commencés le 6 juillet 1899, après cent jours Tome XVIII, 1900.

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