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FONÇAGE PAR CONGÉLATION DU PDITS N°

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aux autres par une série de crochets en fer rond de15 millimètres, et derrière les croisures on devait placer un blindage en planches. On posa quelques-unes de ces croisures durant les premiers jours du fonçage; mais chaque coup de mine détériorant la partie basse du revêtement provisoire, on fut amené à le faire suivre de loin; puis, on constata qu'en raison de la solidité du terrain il était inutile de se préoccuper de soutenir les parois. On supprima donc les premières croisures qui avaient été posées et on termina le puits sans revêtement provisoire sur presque toute la hauteur. Il n'y eut que dans la traversée d'un banc de marnes micacées recoupé à la profondeur de 83 m ,50 et ayant 3 m ,70 d'épaisseur, qui! fallut établir un blindage. Ces marnes étaient feuilletées et découpées par des cassures presque verticales, telles que des blocs se détachaient fréquemment de la paroi. Pour protéger les travailleurs, on installa d'abord un plancher circulaire tronconique laissant libre le passage des bennes, mais il fut insuffisant et fut vite mis hors de' service par la chute des blocs. On dut alors avoir recours à l'emploi d'un revêtement maintenu par des cadres polygonaux en bois. Dans la traversée des marnes micacées, on remarqua aussi que, par suite de la congélation, ces marnes, qui sont naturellement feuilletées, avaient une tendance à se détacher par placages. Comme à ce moment on avait une très grande hauteur de paroi taillée, environ 38 mètres, et que l'on devait opérer, à la base de la troisième retraite et avant la pose du cuvelage définitif, un long travail de maçonnerie (voir plus loin), il fut nécessaire de prendre certaines précautions supplémentaires. Pendant le travail de maçonnerie auquel il vient d'être fait allusion, les ouvriers furent protégés par un plancher formant toiture et laissant juste le passage aux bennes.

DE LA MINE DE FER DAUBOUÉ

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En outre, à chaque changement de poste et avant la descente des ouvriers, le chef de poste vérifiait l'état des parois et faisait tomber les blocs les moins solides. En prenant toutes ces précautions, on n'eut jamais d'accident. Revêtement définitif du puits. — La/Z</. 10, Pl. XV, donne la disposition qui avait été projetée pour le revêtement du puits, comprenant un cuvelage en fonte en quatre retraites dans la partie supérieure à la couche grise, et. en dessous de ce cuvelage, une retraite revêtue de maçonnerie. Cette disposition a dû être modifiée en cours d'exécution, et le nombre des retraites du cuvelage en fonte porté à cinq au lien de quatre, à la suite de nombreuses ruptures de tubes constatées au début du fonçage. Le cuvelage, mis en place, se compose de soixantetreize anneaux en fonte et cinq trousses également en fonte (Pl. XVI). Les anneaux ont 1 U1 , 50 de hauteur et 5 mètres de diamètre à l'intérieur des brides ; ils sont divisés en neuf segments ou panneaux de l m ,707 de développement. Les trousses en fonte ont une hauteur de 0 m ,250 avec un diamètre do 5 m ,00 à l'intérieur des brides; elles sont également divisées en neuf segments. L'épaisseur des anneaux varie suivant leur position dans le puits, de 34 millimètres à 64 millimètres ; ils sont répartis en séries de différentes épaisseurs, de sorte qu'on rencontre successivement, en partant du haut :

È

12 anneaux de 15 8 — 12 — 13 — 13 —

34 millimètres d'épaisseur 40 46 — 52 — 58 — 64 —

Les cinq trousses ont une épaisseur uniforme de