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FONÇAGE PAR CONGELATION DU PUITS N°

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L'emploi exclusif des briques de laitier ne permettait pas défaire rapidementle travail, ni de l'exécuter avec tout le soin désirable. Ces briques sont, en effet, peu poreuses et absorbent (d'après les essais faits à Pont-à-Mousson), une unité d'eau, tandis que les briques rouges absorbent deux unités. La maçonnerie, édifiée uniquement en briques de laitie mettant trop longtemps à faire prise, on employa siniulta nément la brique de laitier et la brique rouge, celledans la proportion du tiers. Pendant l'exécution, qui devait se faire ultérieurement du revêtement de l'avant- puits et du montage de 1 pompe à traction directe, il était à craindre qu'un accident semblable à celui du 1 er mars ne se reproduisit e interrompit de nouveau le travail. Pour parer autant que possible aux inconvénients qu en seraient résultés, grâce à l'existence de larges ouvertures représentant les galeries au niveau de la recette, on décida de murailler complètement le puisard. Ce puisard fut donc transformé en vase clos. Les piédroits des entrées en galerie furent disposés en dépouille suivant deux rayons de la circonférence du puits. Puis dans l'ouverture ainsi réservée,- on établit une maçonne rie de même épaisseur que le reste de la muraille e formant bouchon conique. Les effets des poussées éventuelles, dues à l'eau par suite du dégel, ou aux mouvements du terrain, se trouvaient donc prévenus. Le -revêtement en maçonnerie du puisard, commencé le 12 mai, fut terminé le 5 juillet. Ce travail n'avança que lentement, car on fut obligé en même temps de poser certaines pièces des taquets hydrauliques de la recette inférieure, et des poutres de support de la pompe à tige, dont la mise en place exigea un travail considérable. En somme, le 5 juillet 1900, un an après le commencement du fonçage, le puits était revêtu de son cuvelagë

DE LA MINE DE FER D AUBOUÉ

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et muraillé sur toute la hauteur des terrains aquifères. ^1 ne restait plus qu'à revêtir la partie supérieure, dont le ^dfcjllement avait dû être ajourné pour être exécuté en même "fernps que les fondations de la pompe à tige avec lesquelles il devait être relié. La fig. 2, Pl. XVI, donne la coupe du puits telle qu'il a été établi avec la succession des terrains qu'on a recoupés. Maçonnerie de l avant-puits. — Une fois le puisard revêtu de son muraillement, restait à établir le revêtement de l'avant-puits, ainsi que les fondations de la pompe à traction directe, et à faire le montage de cette pompe avant de pouvoir entreprendre le traçage des galeries d'exploitation. Pour exécuter ces derniers travaux, on pouvait employer deux procédés : ou bien arrêter la congélation et se servir de pompes provisoires pendant le montage de la pompe à tige ; ou bien continuer la congélation des terrains et opérer à sec le montage de cette pompe. C'est ce dernier programme qui a été adopté, malgré les difficultés d'exécution qu'il présentait ; il fallait, en effet avec cette solution : 1° Abandonner, dans les terrains, tous les tubes congélateurs, puisque les maçonneries de l'avant-puits devaient les recouvrir ; 2° Réserver à la base de la maçonnerie de l'avant-puits une série de niches permettant le passage et la visite des tubes de raccord de circulation du liquide réfrigérant. Le travail fut exécuté en moellons durs et mortier de ciment. En résumé, le fonçage du puits sur une hauteur de L26 m ,20, commencé le 6 juillet 1899, a été terminé le 5 juillet 1900, soit en trois cent soixante-quatre jours de travail, dont il faut déduire cinquante-trois jours d'arrêt pour la venue d'eau, du 1 er mars au 22 avril.