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NOTE SUR LE BASSIN HOUILLER DE LA BOUBLE

brusque rentrant que présente, en ce point, la bordure Est et au Nord duquel la largeur do la bande houillère se réduit à 6 ou 800 mètres. — En l'état actuel de nos connaissances, l'hypothèse la plus naturelle est celle d'un refoulement du granité sur le houiller, refoulement qui aurait provoqué les deux épanchements de porphyrite micacée du Chazal, et un autre filon bien net (orienté N. 1-5° 0.), au décrochement même, près du ruisseau de la Sauvette. Il ne serait pas impossible que la cheminée d'éruption du Chazal marquât précisément le sommet d'un anticlinal disloqué dont le versant Est se logerait sous le granité. C'est dans cette hypothèse qu'a été dressée la coupe transversale du bassin au puits du Chazal — coupe analogue (sauf la variante de la porphyrite) avec celle non moins hypothétique que nous avons admise au col de la Croizette. Nous arrivons enfin à la région Sud, région dans laquelle les deux faits essentiels servant de base — jusqu'à preuve contraire — à la théorie actuelle, faits connexes, d'ailleurs, l'un de l'autre, sont la réapparition d'un étage de grès assimilables à ceux de Saint-Éloy, et la découverte de la houille au sondage du Vernadel. D'après la coupe fournie par l'explorateur et vérifiée, au moins en partie, par divers constats administratifs, le sondage du Vernadel (cote d'altitude 625) serait, en effet, entré, vers la profondeur de 300 mètres, soit à la cote 1525. dans une puissante formation charbonneuse qui peut être attribuée au faisceau de Saint-Éloy pour les motifs suivants : 1° Même nature de houille. — La diminution de la teneur en matières volatiles s'accentue néanmoins beaucoup plus qu'à la Bouble ; la teneur absolue ne serait guère plus ici que de 32 p. 100, circonstance d'ailleurs heureuse au point de vue des essais futurs de carbonisation industrielle ;

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2° Présence de deux masses distinctes séparées par un entre-deux de schistes et de grès plus ou moins charbonneux. — Les traversées respectives seraient d'environ 10 mètres pour la couche du Toit, 9 mètres pour l'entredeux et 10 mètres pour la couche du Centre. Pour plus de similitude, l'explorateur intercale même dans ses couches quelques minces lits de grès qu'il fait correspondre aux liens blancs de Saint-Éloy et de la Bouble. Cette précision parait excessive. Les produits du sondage Raky n'ayant été recueillis que mètre par mètre, lors du passage des couches de houille, il semble, en effet, difficile de localiser ainsi au milieu d'un mètre de charlion des bancs de grès de quelques centimètres seulement; 3° Présence au mur du faisceau d'une quinzaine de mètres de grès et schistes dans lesquels on retrouve encore du charbon (couche du mur) ; 4° Présence au toit du faisceau d'un puissant horizon de schistes, très charbonneux par endroits, qui correspondent vraisemblablement aux schistes bitumineux du toit des couches de Saint-Éloy. Au milieu de cet horizon schisteux, dont la traversée totale atteindrait 85 mètres, on aurait aussi constaté quelques faibles récurrences de grès; 5° Enfin, présence d'un étage de grès et poudingues superposé à ces schistes charbonneux et comparable de tous points, sauf l'épaisseur, à celui qui recouvre les schistes bitumineux de Saint-Éloy. Il convient, en effet — au moins provisoirement — de rapporter à l'étage gréseux la formation caractéristique de grès, qui apparaît au bord Est du bassin, en bancs presque verticaux constituant les carrières de la Peize, et qui, en marchant vers le Sud, s'étale progressivement sur toute la largeur de la bande houillère. A l'Ouest et au Centre, ces grès forment des calottes à pentes variables, mais toujours assez douces, qui s'élargissent et se relèvent