Annales des Mines (1901, série 9, volume 19)
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NOTE SUR LE MINERAI DE FER CARBONATE
On remarquera que, sans doute à cause de l'imper, méabilité du mur, l'action de l'eau pluviale et.de l'air que celle-ci entraînait a pénétré plus profondément la partie de la couche voisine du mur que celle qui est proche
B
DE NORMANDIE
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Les fouilles des anciens avaient pour but de dénuder l'affleurement limoniteux du minerai en enlevant la petite épaisseur d'argile qui le recouvrait, puis ils écrétaient légèrement les schistes, rejetaient leurs déblais, sur les grès d'une part, sur l'argile de l'autre, et enlevaient le minerai en approfondissant leurs fouilles jusqu'à ce qu'ils fussent arrêtés, soit parce que l'épaisseur des schistes à enlever devenait trop forte, soit parce que la limonite cédait la place au carbonate, qu'ils dédaignaient de prendre, soit enfin parce que la difficulté d'assécher leurs fouilles devenait trop grande.
Minerai. deEer
FIG: 4. Agrandissement de la coupe m n montrant : 1" La disposition de la partie de la couche de carbonate de fer transformée en limonite; 2* Le système de travail des anciens exploitants. Les lignes ponctuées indiquent les travaux des anciens. La ligne ^tm*m,mm se rapporte à la coupe de la ligne principale des fouilles; en T' était la tranchée pour extraction du minerai, les déblais stériles étant rejetés en D .et I)'. La ligne se rapporte à l'une des tranchées d'assèchement, partant de fouille T pour aboutir au ruisseau de Mousse. FIG. 5.
du toit; il en résulte parfois que l'hématite forme près du mur un petit banc s'étendant assez loin sous le carbonaté; ce phénomène avait, au début des recherches, trompé l'un des explorateurs. Les puits foncés par lui, et placés dans une position telle que, A, B {fig. 4), traver-, saient les schistes à calymènes, rencontraient le carbonate et, sous celui-ci, trouvaient, avant d'atteindre le mur du gisement, un banc de vingt à trente centimètres d'hématite hydratée. La position de ce banc d'hématite semblait régulière, tant qu'on ne la vérifiait que par des travaux de peu d'étendue, et il était arrivé à se demander s'il n'existait pas, d'une façon générale, une couche d'hématite sous le carbonate, ce dont il dut, bientôt après, reconnaître l'inexactitude.
Montrant la disposition en plan des anciennes fouilles, faites pour l'exploitation de la partie oxydée des affleurements de la couche de minerai près du col de la Fieffe.
C'est à l'assèchement que servaient les trois fouilles cd, ef, g h (fig. 5) aboutissant au ruisseau de Mousse et perpendiculaires à la direction principale. Seule la fouille ah du col de la Fieffe était bien une fouille au minerai, tout en servant aussi à l'écoulement des eaux par déversement dans le ruisseau de la Fieffe. Le parallélisme de ces quatre fouilles a causé dans la tradition, que tous les gens du pays répètent avec assurance, une confusion assez compréhensible d'ailleurs ; ils ne distinguaient plus dans leurs souvenirs les fouilles d'assèchement et les fouilles à minerai. — C'est ainsi qu'un vieillard, ayant travaillé dans sa jeunesse aux dernières