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MACHINES A VAPEUR DES GROUPES ÉLECTROGÈNES

France, a fait de grands progrès à l'Étranger, notamment parmi les constructeurs allemands. Le surchauffeur, formé généralement d'un faisceau de petits tubes dans lesquels passe la vapeur, peut être muni d'un foyer indépendant, et placé dans le voisinage de la machine; mais le plus souvent, il est adapté sur la chaudière elle-même. En principe, le surchauffage doit avoir pour objet, d'abord de sécher la vapeur qui entraîne toujours avec elle une certaine quantité d'eau, puis de l'amener à une température suffisante pour que le parcours du I avantage et l'action refroidissante des parois du cylindre ne donnent lieu à aucune condensation. Le refroidissement delà vapeur se traduit alors simplement par une diminution de température. Il en résulte bien une perte d'énergie ; mais les échanges de chaleur sont beaucoup moins importants entre un solide et un gaz qu'entre une vapeur et son liquide générateur, et il y a, par suite, grand avantage a maintenir les parois sèches par l'emploi de la vapeur surchauffée, plutôt que de les laisser se recouvrir de gouttelettes, en introduisant dans la machine de la vapeur saturée. On admet que, dans une conduite bien enveloppée, la température de la vapeur baisse au plus de un demi-degré par mètre de tuyautage ; d'autre part, pour rester sèche dans le cylindre, la vapeur doit y pénétrer à une température de 220° à 250°. Ces deux éléments permettent de déterminer à quelle température doit être portée la surchauffe pour éviter les condensations. Certains constructeurs ont poussé beaucoup plus loin l'application de ce système, et demandent une température de plus de 300° à l'entrée de la machine. Le supplément de chaleur, qu'il est nécessaire de dépenser pour arriver à ce résultat, est employé à augmenter sous pression constante le volume de la vapeur, devenue ainsi assimilable à un gaz permanent ; la quantité introduite dans le cylindre.

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pour un degré d'admission déterminé, a donc un poids sensiblement moindre que si la vapeur était simplement sèche, et l'on conçoit que l'appareil moteur et évaporatoire ainsi constitué puisse former un ensemble très économique. Toutefois des températures trop élevées donnent lieu à certains inconvénients dans la conduite et l'entretien des machines, et on s'en tient le plus souvent à une surchauffe plus modérée, qui donne une température de vapeur do 320° au plus au registre. Pour rendre pratique l'emploi de la vapeur surchauffée, on a dû généraliser le graissage dans la vapeur au moyen d'huiles minérales. On a dû, en outre, substituer la fonte au bronze dans la confection des grains et bagues des presse-étoupes, et prendre les précautions nécessaires pour assurer un graissage continu de ces organes ; en même temps, les anciennes garnitures en chanvre et tm coton ont disparu pour faire place, soit à des garnitures métalliques, soit à des garnitures à base d'amiante. On a été amené, enfin, à supprimer les tiroirs plans et les valves du genre Corliss, pour les remplacer, soit par des tiroirs cylindriques équilibrés, soit encore, et plus fréquemment, par des soupapes qui fonctionnent sans frottement. C'est là le point de départ de la transformation qui s'est opérée à l'étranger, pendant ces dernières années, dans les systèmes de distribution. On sait que, dans les machines à vapeur saturée, on cherchait depuis longtemps à obtenir un résultat analogue à celui du surchauffage par une circulation de vapeur dans des chemises entourant les cylindres. L'utilité des enveloppes est souvent contestée, et beaucoup de constructeurs estiment que l'économie résultant du réchauffage des parôis est compensée par le coût de la vapeur supplémentaire condensée dans l'enveloppe. Dans les machines à allure rapide, en particulier, on considère les enveloppes comme plutôt désavantageuses, au point de vue du ren-