Annales des Mines (1901, série 9, volume 19)
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MACHINES
A
VAPEUR
DES
GROUPES
ÉLECTROGÈNES
cylindre de la pompe constitue une sorte d'enveloppe de robinet mobile sur un boisseau fixe B ; l'huile du réservoir R, qui pénètre naturellement dans le canal 0, débouché à une de ses extrémités, se trouve refoulée par le mouvement du piston dans le canal 0' et dans le tuyau t. En résumé, l'Exposition a permis de constater des progrès très notables dans les installations de graissage, et les dispositifs employés sont arrivés à un degré do perfection qu'il sera difficile de dépasser. VIII CONCLUSION.
Comme conclusion de cette étude, nous ne pouvons mieux faire que de résumer à grands traits le programme suivant lequel paraît devoir être actuellement établie une machine à vapeur pour répondre aux derniers perfectionments. En premier lieu, la pression à la boite à tiroir doit atteindre 10 à 12 kilogrammes par centimètre carré, correspondant à une pression de 12 à 14 kilogrammes aux chaudières. En outre, il y a lieu de recourir au surchauffage, mais sans dépasser une température de vapeur de 320°, à l'entrée de ta machine ; le surchauffeur ferait d'ailleurs partie intégrante des chaudières, et la température y serait réglée d'après la longueur de la conduite. La triple expansion, qui s'imposerait presque, pour une pression de 12 kilogrammes, avec la vapeur saturée, prendrait son avantage avec la vapeur surchauffée, et l'on aurait dès lors intérêt à s'en tenir au type compound. Il conviendrait d'adopter, pour le cylindre à haute pression, une distribution par soupapes ou par pistons-valves; pour le cylindre de détente, il y aurait avantage à employer une distribution Corliss, qui présente de meilleures garanties d'étanchéité.
A L'EXPOSITION
DE
1900
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Les enveloppes de vapeur des cylindres pourraient être conservées en vue du réchauffage avant mise en marche ; mais il n'en est pas besoin pour le cylindre à haute pression, et on pourrait se contenter de le réchauffer par les fonds. Par contre, il y aurait intérêt à faire circuler dans les receivers une certaine quantité de vapeur surchauffée, dont l'importance varierait avec l'allure, et cette installation permettrait de supprimer l'enveloppe du second cylindre. La machine pourrait, d'ailleurs, être horizontale ou verticale, et ses dispositions générales devraient être étudiées d'après l'emplacement attribué au moteur. Dans le cas où il y aurait deux manivelles, on aurait avantage à adopter un angle de calage de 180°, de manière à équilibrer les efforts moteurs. Le nombre de tours pourrait atteindre 12l i par minute. En ce qui concerne les dispositions à adopter pour l'installation des soupapes de distribution, notre préférence serait pour les soupapes à levée constante, avec simple amortisseur d'air, actionnées par deux manchons à cames, l'orientation du « manchon de fermeture » étant soumise à l'action d'un régulateur horizontal à ressort placé sur l'arbre même de la distribution. Quant aux obturateurs Corliss des cylindres de détente, ils seraient actionnés par un mécanisme à déclenchement, que l'on réglerait à la main, afin de répartir convenablement la puissance entre les cylindres. Les pistons seraient en acier moulé, les grains et bagues des presse-étoupes, en fonte; les bielles et l'arbre moteur seraient en acier forgé et creux. Les coussinets seraient longs et garnis de métal blanc. La condensation serait assurée par un condenseur indépendant, de préférence par surface, avec doux pompes à air verticales à simple effet, à périodes d'aspiration alternées, actionnées, soit par des cylindres à Vapeur à