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souvent davantage : plus de 20 dans le gisement du Liou li ho, à l'Ouest de Péking. Quoi qu'il en soit, il n'y a jamais qu'une seule de ces couches en exploitation, et l'on peut être à peu près certain que c'est la plus puissante, sinon la seule exploitable. L'épaisseur de cette couche exploitée varie, d'après ce que nous avons pu voir par nous-mème, entre 0™, 15 et 2 m ,40; elle est toujours au moins de l m , 00 dans les principalés exploitations. D'après les gens du pays, en lesquels on ne saurait avoir qu'une confiance des plus limitées, elle atteindrait 4 m ,50 dans certaines des régions que nous avons parcourues. D'après M. de Richthofen, la région anthraciteuse du Sud-Est du Chansi aurait une épaisseur de 12 mètres de houille. La qualité du charbon est très variable. Très souvent, dans les bassins de P'ing ting tchoo et de T'aè yuen fou, la houille est imprégnée ou surmontée de pyrite ou de sulfate de fer ; autant que possible, on recueille à part ces éléments étrangers, dont on fabrique du sulfate de fer ou de l'alun ; parfois, enfin, les affleurements sont recouverts de soufre. Comme nous avons déjà eu l'occasion de le dire, la teneur en matières volatiles varie assez brusquement lorsque, traversant une ligne que jalonne la chaîne du Ho chan, on passe de l'Est du Chansi à l'Ouest. S'il est vrai que les gisements du Sud-Ouest de là province sont purement anthraciteux, il est bon de remarquer que l'on trouve, même sur la bordure occidentale de la plaine de T'aè yuen fou, de l'anthracite et des houilles maigres, et, au contraire, à l'Est de P'ing ting tchoo, une zone de houille demi-grasse. De plus, des fonderies de fer — et elles sont toujours alimentées en Chine par des houilles maigres ou anthraciteuses — existent en bien des points du domaine des houilles grasses, dans les districts de

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T'aè yuen fou, Si tchoo, T'aè p'ing sien, Siang ning sien, notamment. De sorte que la démarcation tranchée dont parle M. de Richthofen nous parait plutôt devoir être remplacée par une variation progressive des qualités de la houille, accompagnée de brusques variations toutes locales. M. de Richthofen pense que le niveau anthraciteux serait un peu inférieur au niveau -des houilles grasses ; les raisons qu'il en donne (*) ne nous paraissent être que des présomptions assez peu fondées ; d'un autre côté, l'identité des échantillons de Lépidodendrées que nous avons rapportés du Hou yu koo (surmontant la houille grasse exploitée) et de Che pou tse (toit de la couche d'anthracite) semble indiquer le contraire. Nous donnons dans le tableau suivant les résultats des analyses faites par M. A. Coignard au laboratoire d'essais d'Alais sur des échantillons de houilles et de cokes que nous avons rapportés ; nous y avons joint, en les marquant d'un astérisque, ceux donnés par M. de Richthofen pour la même partie de la Chine (**). Les dénominations de ponn-tan et de wei-tan désignent respectivement le charbon anthraciteux employé au chauffage domestique et un charbon de combustion très facile ne donnant pas de fumée. Il faut y joindre le fei-tan, houille grasse ordinaire.

(*) China, t. II, p. 459. <**) China, t. H, p. 184.