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d'après la faune de Sai-ma-ki, comme cambriens, et qui caractérisent, d'après lui, la partie supérieure de la formation sinienne. Les observations que nous avons faites à Loung men, et ce que nous venons de dire, nous conduisent à penser que ces calcaires, dans cette région, sont dévoniens, et à conclure en tous cas que leur structure ne peut pas être considérée comme un caractère indiscutable de leur âge, des calcaires analogues pouvant se retrouver à des niveaux différents. Au-dessus de cette série, dont la puissance est très grande, nous trouvons des argiles rouges, des grès et schistes noirs contenant la houille qui constituent la for- . mation houillère, et des quartzites qui surmontent celle-ci. Comme on le voit sur la carte, l'extension de cette bande de terrains primaires est très limitée vers l'Ouest, où des micaschistes couvrent le cours supérieur du Cha ho. Nous retrouvons ainsi l'un de ces vestiges de l'affaissement du Kouen loun en gradins vers la plaine, dont nous avons déjà eu l'occasion de parler. 4. Les monts Houaè. — Ainsi que nous l'avons indiqué plus haut, la chaîne des monts Houaè parait représenter le prolongement occidental du Kouen loun, dont elle est séparée par la plaine de Nan y an g fou et de Yu tchoo. C'est une chaîne peu élevée, qui forme lafrontière entre les provinces du Honan et du Houpé. Le mauvais temps ne nous a pas permis d'en étudier la traversée d'une façon très suivie ; mais, comme elle est encore peu connue, nous donnerons ici les quelques observations que nous avons pu faire. Notre route se dirige Nord-Sud, depuis Ien tch'eng sien sur le Cha ho, par Si p'ing sien, Soui p'ing sien, Tch'uè chan sien et Sin yang tchoo, jusqu'à Hankoo. Les collines ne commencent qu'un peu avant Tch'uè chan sien; peu élevées à l'Est, où elles ne tardent

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pas à faire place à la plaine du bassin du Jou ho, elles le sont davantage à l'Ouest. Leur orientation est O.N.O.E.S.E., qui est celle du Kouen loun. Les couches sont très plissées et se redressent verticalement. Les pierres de construction sont des calcaires gris noir, compacts, d'aspect sinien, des grès et des brèches (10-20 kilomètres au Sud de Tch'uè chan sien). Un peu avant Sin an tien, on descend des couches de quartzites gris et rougeàtres et de grès roses reposant sur des micaschistes et inclinés vers le N.N.E. Au Sud de Sin yang tchoo, on franchit un massif de micaschistes et de gneiss, traversé par des filons d'aplite ; au col qui marque la frontière entre le Honan et le Houpé apparaissent des schistes à amphibole et à épidote ; enfin, une longue série de micaschistes. La direction dominante de toute cette formation est le N.N.O.-S.S.E. Les micaschistes cessent à 7 kilomètres environ avant le bourg de Siao ho si; on remonte alors des grès rouges en couches inclinées vers l'Est, grès micacés, schisteux, pulvérulents, surmontés d'une brèche à gros éléments : galets de quartz, débris de micaschistes, etc. Aux environs de Siao ho si, les couches forment un petit synclinal orienté E.O. et sont constituées par des grès rouges très friables, surmontées par des grès cariés et des calcaires saccharoïdes rouge noir. La brèche à gros éléments, qui parait être un dépôt récent, se trouve jusqu'à une quarantaine de kilomètres de Hankoo. A 7 kilomètres au Sud de Siao ho si, près de Soung lin kang, on traverse une coulée de rhyolithes à pâte rouge. Quant aux terrains anciens, grès rouges et calcaires qui les surmontent, ils nous rappellent beaucoup la formation sinienne des environs de Jou tchoo. Les grès existent seuls au fond des vallées et sur les petites ondulations du sol qui sont, en général, très molles. Au bord d'une rivière que l'on traverse à 8 kilomètres au Sud